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3e édition du Festival Sin’art: Diversité culturelle et dialogue des arts au rendez-vous

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De belles attractions attendues De belles attractions attendues

La 3ᵉ édition du Festival Sin’art a été officiellement lancée au Centre culturel de rencontre international John Smith (Ccri) de Ouidah, ce mercredi 29 octobre. Porté par une vision de promotion de la création artistique contemporaine, l’événement réunit des artistes du Bénin, du Togo, du Maroc et de la France autour de la diversité culturelle et du dialogue des arts.

Par   Arnaud DOUMANHOUN, le 30 oct. 2025 à 09h38 Durée 2 min.
#Festival Sin’art

Le rideau s’est levé sur la troisième édition du Festival Sin’art. Gladys Gandaho, directrice adjointe de cabinet du ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, a salué une initiative qui « place la créativité au cœur du développement durable et du vivre-ensemble ». A l’en croire, le Sin’art, c’est avant tout un parcours d’expression et d’expérience. Théâtre, danse, cirque, autant de voix et de vibrations qui célèbrent la pluralité des écritures de la scène contemporaine. « Notre pays vit une renaissance artistique. Les festivals se multiplient, les artistes s’affirment et de nouvelles infrastructures voient le jour. Cette vitalité traduit la volonté politique de faire de la culture un levier d’unité nationale et un moteur de rayonnement mondial.», a-t-elle indiqué. Pour elle, le Sin’art n’est pas un simple festival mais un « espace de visibilité et d’échanges», un tremplin pour la jeunesse et la créativité béninoise. Elle a rappelé que soutenir le Sin’art, c’est aussi «soutenir la diversité et investir dans un avenir où chaque artiste devient un bâtisseur de paix ». Janvier Nougloi, directeur du Ccri John Smith a indiqué quelques innovations au menu de cette édition : « Le festival accueille cette année des compagnies venues de la France, du Maroc, du Togo et du Bénin. Mais au-delà des spectacles, nous avons introduit des formations à destination des jeunes auteurs, des bibliothécaires et des régisseurs ». Cette orientation pédagogique vise à faire du festival un incubateur de talents, ancré dans la transmission et la professionnalisation du secteur culturel.

René Gnida, premier adjoint au maire de Ouidah, a souligné la portée symbolique et économique de ce rendez-vous culturel : « Ouidah, à travers le Sin’art, ne se contente plus de raconter son histoire, elle la danse, la sculpte et la chante. Notre ville devient une capitale africaine de la création artistique et du dialogue culturel ». Pour lui, le festival incarne parfaitement la vision du gouvernement béninois qui place la culture et le tourisme cultuel parmi les leviers majeurs du développement national.

« Le Sin’art génère des emplois, stimule l’artisanat, la restauration, l’hôtellerie et renforce l’identité collective de notre communauté. C’est un acte de foi dans l’avenir de l’Afrique et une manifestation de souveraineté culturelle », a-t-il conclu.

Durant trois jours, soit du 29 au 31 octobre, le public ouidahnien pourra découvrir des spectacles de danse contemporaine, de théâtre et de cirque, mais aussi participer à des ateliers de création, des conférences et des résidences artistiques. Cette édition s’annonce comme une célébration de la jeunesse, de la diversité et du pouvoir transformateur de la culture, avec Ouidah comme épicentre de l’énergie créative africaine.