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Accident mortel à Ouèssè:Deux décès et un gendarme menacé… !

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Par   Valentin SOVIDE, AR/Zou-Collines, le 11 févr. 2015 à 05h50

Ce sont deux victimes, un homme et une femme qui ont été tuées dans la soirée du lundi 9 février dernier à Djègbé dans la commune de Ouèssè. Il s’agit d’un accident provoqué par un gendarme en service à la Brigade territoriale de la localité située dans le département des Collines.

Le gendarme en poste à la Brigade de Ouèssè, avait pris en chasse un groupe de motards en provenance du Togo et qui ralliaient le Nigeria via Ouèssè. Ils n'avaient pas voulu s’arrêter au poste de contrôle. Alors, l’agent qui y était faction, n’a pas eu d’autres choix que de donner un coup de pied à l'une des motos qui roulaient à vive allure. Du coup, l'engin s’est renversé avec ses quatre passagers.

Deux personnes, un homme et une femme ont perdu la vie. L'homme qui conduisait la moto serait mort sur le champ, alors que la femme aurait eu le front fracassé et, a succombé des suites de ses blessures au Centre hospitalier départemental de Parakou où elle avait été évacuée.
Les autres blessés graves dans cet accident sont admis aux soins d'urgences à l'hôpital de Ouèssè.
Un peu comme pour venger leurs amis décédés, les autres passagers en transit sur ce tronçon, se sont mis aux trousses du gendarme en cause. L'homme en uniforme a disparu des lieux certainement pour échapper à la vindicte populaire. Il a dû traverser des kilomètres de pour sauver sa vie, à en croire certains témoins du drame.

Sa moto a été brûlée par ceux qui lui donnaient la chasse. Pendant quelques heures, la situation a tourné à la confusion et la circulation était impossible. L’ambiance était à la révolte dans la localité.
Au Centre de santé de Ouèssè, le médecin chef Brice Mègninou rassure en confiant aux proches des accidentés que l'état de santé des blessés admis est stable, et que leur vie serait hors de danger.
Par contre, à la Brigade territoriale de gendarmerie de Ouèssè, toutes les tentatives pour avoir la version des faits auprès du commandant de Brigade, Etienne Vigan, ont été vaines.