La Nation Bénin...

En attendant la mise à sa disposition du budget indispensable à son fonctionnement, le Conseil d’orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi) a démarré ses activités en trombe depuis la semaine dernière. Reste à savoir si elle subira les mêmes difficultés financières que ses aînées !
La question du financement des activités du Conseil d’orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi) est abordée avec méfiance et assurance au sein de l’institution. Officiellement, personne ne veut prendre le risque de s’aventurer sur la question. Quel est le montant du budget ? A quel niveau se trouve-t-il ? A quand les premiers décaissements ? A ces questions, comme bien d’autres, motus bouche cousue !
Pourtant, depuis vendredi 23 septembre dernier, suite à la désignation des 154 membres des Commissions communales d’actualisation (Cca), les responsables de l’institution ont procédé au lancement de la formation des experts à qui reviendra la mission d’outiller ses relais communaux. Le lancement de cette formation par le président du Cos-Lépi était assorti d’un autre engagement : l’installation des membres des Cca sur la période allant du 24 septembre au 1er octobre et l’élection des membres de leurs bureaux. Depuis lundi 26 septembre, cet autre engagement s’est aussi traduit en actes. Conformément au calendrier préétabli, l'honorable Amouda Issifou, superviseur de l’aire départementale Borgou a procédé à l'installation des Commissaires communaux d'actualisation (Cca) du département dans la salle de conférence de la préfecture du Borgou en présence de quelques autorités polico-administratives. D’autres étapes devraient suivre celle du Borgou, avons-nous appris.
Et c’est justement ce démarrage en trombe qui amène à des interrogations quant au fonctionnement de l’institution qui attendrait toujours les moyens de sa mission. Pour l’heure, selon nos sources, le budget du Cos-Lépi, d’un montant de moins de quatre milliards F CFA aurait été déjà transmis au ministère de l’Economie et des Finances. Reste que les diligences nécessaires se fassent à ce niveau. En réalité, précisent nos sources, il y a eu retard dans la transmission en raison des divergences et tergiversations parlementaires qui ont porté un coup dur au calendrier du Cos-Lépi. Seule question pour l’instant, combien de temps Badirou Aguèmon et les siens attendront-ils ?