La Nation Bénin...
Dans une déclaration faite, cet après-midi au siège de
son institution, Jacques Migan, Haut-commissaire à la prévention de la
corruption, a salué les mesures prises par le ministère de l’Intérieur et de la
Sécurité publique dans l’affaire Richard Ouorou. Il a également lancé un appel
aux acteurs de la justice et à tous les citoyens.
Les déclarations au sujet de l’affaire Richard Boni Ouorou se suivent depuis quelques heures. Après le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique et le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), c’est au tour de Jacques Migan, Haut-commissaire à la prévention de la corruption, de faire connaître la position de son institution au sujet de l’affaire et de lancer un appel aux citoyens.
Dans une déclaration faite, vendredi 16 mai à son siège à Cotonou, le Haut-commissaire à la prévention de la corruption estime que « les faits, s’ils sont avérés, constituent une violation grave des principes d’intégrité, de neutralité et de probité qui doivent guider toute action publique, en particulier dans un domaine aussi sensible que l’organisation de la vie politique et partisane ».
Fort de cela, le Haut-commissaire salue la réaction rapide du ministère de l’Intérieur, notamment la suspension des agents mis en cause et l’ouverture des procédures judiciaires. « Cette promptitude constitue un signal fort en termes d’exemplarité », a-t-il ajouté.
De la même manière, le Haut-commissaire « invite les autorités judiciaires à instruire ce dossier avec toute la rigueur qu’exige la gravité des faits, dans le respect des droits de toutes les parties, y compris la présomption d’innocence ».
Pour finir, Jacques Migan engage tous les acteurs de
la vie publique à renforcer leurs mécanismes de prévention et de contrôle
internes, afin de réduire les zones de vulnérabilité et de restaurer la
confiance des citoyens dans l’impartialité de l’administration.