La Nation Bénin...
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Centres d’accueil et de protection de l’enfant (Cape) et 14 garderies d’enfants
sont autorisés à exercer leurs activités au Bénin. Ceci dans le respect du
Paquet minimum d’intervention et du système de protection de l’enfant. Ils ont
reçu, mercredi 24 avril dernier, leur agrément des mains de Véronique
Tognifodé, ministre des Affaires sociales et de la Microfinance.
Ils
sont désormais autorisés à exercer leurs activités au Bénin. Ce sont les
Centres d’accueil et de protection de l’enfant (Cape) et les garderies
d’enfants qui se sont conformés aux nouvelles dispositions en matière de
protection de l’enfant. Au nombre de 35, ils ont reçu, mercredi dernier, leur
agrément.
Après
avoir rappelé le processus ayant conduit à l’autorisation de création et
d’ouverture des Centres d’accueil et de protection de l’enfant, Brigitte
Ouin-Ouro, cheffe du département de la Famille, de l’Enfant et de l’Adolescent,
fait observer que ce processus, étant à sa première mise en œuvre, a appelé
comme toute œuvre humaine, beaucoup de mises à jour, notamment la mise en
conformité avec la plateforme pour l’étude des dossiers en ligne, ce qui a
engendré des difficultés qui se sont progressivement dissipées.
Véronique
Tognifodé, ministre des Affaires sociales et de la Microfinance, quant à elle,
a apprécié la patience et l’indulgence des promoteurs qui ont accepté de faire
toutes les démarches et formalités qu’exigent les nouvelles dispositions
notamment leur inscription sur la plateforme mise en place à cette fin. Elle
rappelle que le ministère a observé beaucoup de dysfonctionnements dans les
processus de création et de gestion de structures de protection de l’enfant,
qui ne favorisaient pas l’intérêt supérieur de l’enfant et son épanouissement
dans un environnement protecteur. De même, précise-t-elle, il a été important
de mieux classifier les types de structures et de leur alléger les conditions
de demande, de traitement et de délibération. « Autrement dit, les nouveaux
dispositifs permettront de mettre fin aux irrégularités observées dans le rang
de certains promoteurs de Cape, de faciliter les formalités administratives à
distance pour les personnes physiques ou morales qui désirent créer un Cape,
d’organiser des sessions virtuelles et sécurisées du comité d’étude des
dossiers, d’assurer une meilleure qualité des prestations et services offerts
aux enfants », a-t-elle informé.
Bien-être des enfants
Véronique Tognifodé assure que l’engagement de l’Etat est formel et demeure le gage de la transformation du sous-secteur et des appuis qu’il faut apporter aux promoteurs des structures. Elle promet que le gouvernement va poursuivre la mise aux normes des Centres d’accueil et de protection de l’enfant et des garderies d’enfants en vue de favoriser le bien-être des enfants dans des cadres appropriés et sécurisés. Pour ceux qui sont encore en attente de leur agrément, elle annonce que les services techniques travaillent d’arrache-pied et que dans les semaines à venir, une nouvelle vague de remises aura lieu. L’autorité ministérielle rassure les uns et les autres de son soutien et de sa détermination à parvenir, au terme de ces réformes, à mettre en place durablement les aides de l’Etat pour accompagner leurs actions au profit de l’enfance malheureuse.
Au
nom des bénéficiaires, père Emmanuel Azagba s’engage à fournir des espaces sûrs
et protecteurs pour les enfants les plus vulnérables de la société. Il s’engage
également à leur offrir un abri physique, un soutien émotionnel, éducatif et
psychologique pour les aider à surmonter les défis auxquels ils sont
confrontés. Il n’a pas manqué d’exprimer sa profonde gratitude à l’autorité
pour son soutien inébranlable à cette cause. « Son engagement envers la
protection de l'enfance est une source d'inspiration pour nous tous, et nous
sommes honorés de compter sur son leadership dans cette lutte pour un avenir
meilleur pour nos enfants », a-t-il souligné tout en invitant les promoteurs à
véritablement œuvrer pour la protection des enfants.
Les Cape et les garderies d’enfants qui se sont conformés aux nouvelles dispositions en matière de protection de l’enfant reçoivent leur agrément