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Audits de la filière des véhicules d’occasion: La part de vérité de Pascal Irénée Koupaki

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Par   Josué F. MEHOUENOU, le 12 août 2016 à 07h46

Au cours de son point de presse hebdomadaire du jeudi 11 août, le ministre d’Etat secrétaire général à la présidence de la République Pascal Irénée Koupaki a été amené à se prononcer sur la polémique qui enfle depuis l’annonce faite il y a deux semaines par le gouvernement, d’auditer la gestion faite de la filière des véhicules d’occasion en transit.

Le sujet n’était pas à l’ordre du jour. Mais actualité oblige, les journalistes ont conduit le ministre d’Etat, secrétaire général à la présidence de la République à s’y pencher. La décision du gouvernement de faire auditer la gestion faite de ladite filière sur la période 2012-2016 a toute sa raison d’être, si on s’en tient aux explications du ministre d’Etat. Pour lui, « La question est simple et l’objet de l’audit était de vérifier la qualité de la gestion de la filière des véhicules d’occasion ». Il n’y a donc pas à amalgamer et établir un quelconque lien avec l’opportunité de la création ou non de la Ségub, s’interdit Pascal Irenée Koupaki. De son appréciation « Cette différence est fondamentale». Car, s’il s’agit de se prononcer sur l’opportunité de la création de la Ségub, il se sent bien à l’aise pour mener le débat, dit-il. «Vous me trouverez. Nous avons eu des débats en Conseil des ministres sur l’opportunité de la création de la Ségub et la pertinence est prouvée. De ce que j’entends la pertinence de Ségub n’est pas remise en cause. C’est la gestion qui est remise en cause», indique le ministre d’Etat.

«Je ne suis pas actionnaire dans Ségub et je ne m’occupe pas de la gestion de Ségub, ni le Conseil des ministres à l’époque», clarifie aussi Pascal Irénée Koupaki. Selon lui, on devrait laisser la justice faire son travail, puisque le dossier lui a été déjà transmis. Sans répondre à la polémique qui enfle depuis cette annonce, le ministre d’Etat rappelle qu’il n’a cité aucune personne physique pas plus qu’il n’a jamais évoqué un nom au cours de son point de presse d’il y a deux semaines sur le sujet. « Je vois beaucoup d’agitations avec du mépris. Mais moi je n’ai pas de haine. Et donc par conséquent, je pense que la justice fera son travail. Si je suis demandé parce que je détiens des informations sur la gestion de la filière, je répondrais sereinement », apaise-t-il, rappelant pour finir que « La bonne ligne de défense n’est pas l’agitation ».