La Nation Bénin...
D’anciens amis et collègues gardent des
souvenirs inoubliables de Jérôme Carlos pour l’avoir côtoyé de son vivant. Au
cours d’une cérémonie d’hommage organisée, samedi 20 janvier dernier par le
Centre de promotion de l’entrepreneuriat et des arts (Ceprea), ils ont évoqué
les valeurs civiques, patriotiques, éthiques et morales de l’homme que la jeune
génération est appelée à s’approprier.
Jérôme Carlos aura vécu une vie
impressionnante. Après lui avoir rendu un hommage mérité de son vivant le 7
août 2021 en l’élevant au grade de Grand officier de la jeunesse, le Centre de
promotion de l’entrepreneuriat et des arts (Ceprea) vient d’honorer la mémoire
de l’icône de la presse africaine à titre posthume. «Notre nation regorge de
valeurs et il faudrait que nous jeunes, nous nous donnions pour devoir de
mettre le projecteur sur ces personnes qui illustrent ces valeurs. Nous nous
sommes inscrits dans cette démarche de rechercher ces personnes. C’est dans
cette quête que nous sommes tombés sur le doyen Jérôme Carlos en qui nous avons
découvert toute une immensité de valeurs. C’est une fontaine d’humilité », a
expliqué Justino Vieyra, directeur du Ceprea, qui souligne qu’après l’hommage
d’août 2021, il était bienséant qu’un acte soit posé après sa mort pour montrer
aux autres que Jérôme Carlos a éduqué et influencé des jeunes.
La cérémonie d’hommage à Jérôme Carlos, samedi
dernier, a été l’occasion pour bien d’autres personnalités proches de l’homme
de rappeler les bons moments passés auprès de lui. Noël Allagbada, ancien
directeur général de l’ex-Office national d’édition de presse et d’imprimerie
(Onepi), garde de lui le souvenir d’un directeur doté d’une rigueur
professionnelle avec une éloquence irréprochable qui aura marqué positivement
le journal ‘’Daho-express’’. En sa qualité de premier directeur général de
l’Onepi, il note que Jérôme Carlos est celui qui leur a donné à l’époque, le
goût du travail bien fait et qui a permis au journal de prendre un nouvel élan
grâce à ses éditoriaux quotidiens.
Léontine Idohou, membre de la société civile, quant à elle, confirme que
l’homme a été très sympathique et très ouvert à tous. « Je l’ai connu au lycée
Béhanzin lorsque j’étais élève. Il n’a pas été mon professeur mais il m’a
laissé une très bonne impression de lui », a-t-elle indiqué. Soulé Issiaka,
journaliste à la retraite, a aussi côtoyé durant longtemps Jérôme Carlos. Dans
son témoignage, il laisse entendre que l’illustre disparu est fortement dominé
par le sens d’humilité et la volonté de servir les autres. Et pour immortaliser
la mémoire de l’illustre disparu, Justino Vieyra invite les jeunes à lui
emboîter le pas en copiant ses valeurs et en ayant le goût de l’écriture.
D’anciens amis louent les qualités irréprochables de Jérôme Carlos