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Décès de Phillipe Hado : Les médias en deuil, un pionnier s'en est allé

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Phillipe Hado (75 ans), journaliste de haute facture, disciple de l'excellence est décédé le vendredi 4 juillet dernier des suites d'une courte maladie, a t-on appris avec beaucoup de regret et de déchirement. Une perte considérable pour une profession de plus en plus en mal de modèle édifiant.

Par   Ange Joël Cyr TOFFOUN, le 05 juil. 2025 à 17h47 Durée 3 min.
#Décès de Phillipe Hado #Phillipe Hado

Une disparition affligeante dans le contexte d'une presse affectée par divers maux. Philippe Hado s’en est allé.

Tout le monde s'accorde à saluer les mérites du disparu et son engagement à accomplir sa mission avec humilité sans se lasser.

Sans vocation rien de grand ! Sur sa route, on s'aperçoit qu' il semble être convaincu qu'il est appelé à relever des défis et sans se faire prier, il se presse à mettre debout un corps inconsciemment presque passif, tourné résolument vers les défis du moment. Une seule hirondelle ne fait malheureusement pas le printemps. Pionnier, mentor et modèle de professionalisme, il aura fait une brillante carrière au quotidien national d’information.

Un engagement continu

 

L'âge n'a pas été un handicap pour l'homme. Jeune, adulte et vieux, il n'a jamais cessé de tirer vers le haut l'image de la presse béninoise. Il écrivait. Il n'a jamais cessé d'écrire. Même sans organe, il optait de collaborer avec des publications et magazine. Et puis, l'enseignement du journalisme. Le souci de léguer à la postérité le métier, sa rigueur et le culte du travail bien fait. Mieux, il créé son propre journal, le quotidien, << La Nouvelle Expression>> qui s'est imposé comme un organe de presse apprécié par les Béninois. Esclave de la vocation qui brûle en lui, il n'a jamais cherché à asservir mais servir, toujours dans le respect profond de la dignité humaine et des convictions individuelles. La vocation est vraiment le moteur d'une carrière !