Les prix du gaz domestique (6 kg et 12,5 kg) ont connu une hausse dans tous les points de vente des principales villes du Bénin. Tel est le constat fait par l’Institut national de la Statistique et de la Démographie (Instad) dans son bulletin hebdomadaire, en date du 25 août, sur l’évolution des prix des produits de grande consommation et leurs variations dans les villes sillonnées. Cette hausse des prix observée, mentionne l’Instad, serait due à la pénurie du produit qui se fait constater sur l’ensemble du territoire national. Au cours de cette même semaine du 14 au 20 août, les observateurs de l’Institut ont aussi constaté que les prix du sorgho ont enregistré une hausse dans les marchés de toutes les villes échantillonnées, à l’exception de ceux de la ville de Lokossa. Les évolutions des prix observées s’expliquent par la baisse de l’offre de la denrée sur les marchés due à la saisonnalité, a noté l’Instad dans son bulletin hebdomadaire sur l’évolution des prix.
En ce qui concerne l’igname, tels observés la semaine dernière, les prix ont connu une baisse mais cette fois-ci, dans les marchés de toutes les villes visitées. « Le repli des prix observé est dû à la disponibilité de la denrée, liée à la période de récoltes de la variété ‘’kokoro’’ », renseigne l’Institut national de la Statistique et de la Démographie. De même, après un long moment où ils sont restés à la hausse, les prix de la tomate fraîche et du piment frais sont en diminution dans les marchés de toutes les villes parcourues par les observateurs de l’institut. Les variations des prix observées sont liées à la période d’abondance des produits. Ce ne sera pas le cas pour l’oignon frais rond (1 kg) et l’essence de contrebande communément appelée ‘’kpayo’’. Les prix de l’oignon frais rond continuent d’augmenter dans les marchés de toutes les villes visitées. L’accroissement des prix observé est lié à la baisse de l’offre du produit en raison de la saisonnalité cumulée avec la fermeture des frontières Bénin-Niger. Quant à l’essence ‘’kpayo’’, les prix sont en augmentation dans toutes les villes échantillonnées. Et les variations des prix observées s’expliquent par la hausse du cours du naira pendant la période.