La Nation Bénin...
La
Commission nationale de concertation, de consultation et de négociations
collectives a entamé sa première session ordinaire de l’année 2025 dans un
climat de dialogue renforcé. En présence du ministre d’État Abdoulaye Bio
Tchané, président de ladite commission, les travaux ont été lancés à Cotonou,
ce jeudi 22 mai, avec en ligne de mire la consolidation de la paix sociale et
l’approfondissement des réformes en faveur du monde du travail.
Maintenir
un climat social apaisé et construire des réponses durables aux préoccupations
des travailleurs. Tel est l’objectif de la Commission nationale de
concertation, de consultation et de négociations collectives qui tient sa
première session ordinaire de l’année 2025.
A
l’ouverture des travaux, le président Abdoulaye Bio Tchané a salué l’engagement
de l’ensemble des membres de la Commission pour la préservation d’un climat
social apaisé. «La tenue de cette session va bien au-delà d’un simple
rendez-vous institutionnel », a-t-il fait observer. « Elle illustre notre
détermination collective à renforcer un environnement propice à la prospérité
nationale», a-t-il insisté. A l’ordre du jour de ce rendez-vous, figure
l’examen des doléances formulées par les organisations syndicales d’employeurs
et les confédérations syndicales de travailleurs représentatives et des
questions diverses.
Le
président de la Commission a rappelé que le dialogue social reste un pilier de
l’action gouvernementale, impulsée par le chef de l’État, Patrice Talon. « La
paix sociale n’est ni un acquis, ni un slogan : c’est le fruit d’un engagement
collectif, d’un travail rigoureux et constant », a précisé Abdoulaye Bio
Tchané. Il a par ailleurs félicité les partenaires sociaux pour leur
contribution active lors des différentes sessions de 2024, en particulier
autour de sujets sensibles comme la cherté de la vie, l’initiative Arch
(Assurance pour le renforcement du capital humain) ou encore la préparation de
la rentrée scolaire 2024–2025.
Retour sur les sessions de 2024
Le
ministre d’État a saisi l’occasion pour clôturer officiellement la session
ordinaire de 2024, dont certains points n’avaient pas pu être examinés en
raison d’un report indépendant de la volonté du gouvernement. Un acte
symbolique qui permet d’aborder la session actuelle avec une vision claire et
structurée. Les doléances des centrales syndicales des travailleurs et des
organisations patronales pour 2025, recueillies en amont par le ministère, ont
été analysées par les comités techniques d’appui à la Commission. Ces travaux
préliminaires servent de base aux délibérations de cette session, avec à
l’agenda plusieurs points prioritaires en lien avec les revendications sectorielles.
Le président de la Commission a également mis en lumière les efforts du
gouvernement pour améliorer le climat des affaires et renforcer l’économie
nationale. Parmi les mesures engagées figurent l’amélioration de
l’environnement des affaires ; l’accès facilité au financement pour les Pme et
micro-entreprises ; la simplification des procédures administratives et
fiscales ; le renforcement des infrastructures économiques de base. Ces
réformes, a souligné Abdoulaye Bio Tchané, traduisent la volonté du
gouvernement de bâtir un secteur privé performant, résilient et inclusif,
véritable moteur de création d’emplois décents.
Un appel à la sérénité
Conscient
des défis qui subsistent, Abdoulaye Bio Tchané a invité les participants à
inscrire leurs échanges dans un esprit de sérénité, d’écoute mutuelle et de
responsabilité partagée. « Cette session doit nous permettre de dégager des
réponses réalistes, justes et durables aux préoccupations exprimées par les
partenaires sociaux », a-t-il préconisé. Il a conclu en réaffirmant
l’engagement du gouvernement à entretenir un dialogue social structurant, seul
gage d’une cohésion sociale durable dans un contexte économique en constante
évolution.
Il faut noter que l’ouverture de cette première session ordinaire de la Commission nationale de concertation, de consultation et de négociations collectives marque le début d’un nouveau cycle de concertations. Elle s’inscrit dans une démarche de consolidation des acquis du dialogue social au Bénin, à travers un processus inclusif et continu. La session se poursuivra dans les prochains jours avec les travaux en commissions et des discussions techniques sur les doléances formulées. Les conclusions attendues pourraient orienter de nouvelles politiques publiques en matière de conditions de travail, de protection sociale et de développement du secteur privé.