La Nation Bénin...
Le Centre national d’investigations numériques (CNIN) marque un coup d’arrêt à l’impunité en ligne en interpellant Valère NOUKONME. L’homme est poursuivi pour avoir diffusé en direct sur TikTok des actes sexuels, une action en flagrante violation des lois béninoises. Le CNIN saisit cette occasion pour adresser une mise en garde ferme à l’ensemble des utilisateurs des plateformes numériques.
L’interpellation de Valère NOUKONME fait suite à des faits d’une gravité particulière : avoir fait l’amour en direct lors d’un live sur le réseau social TikTok. Ces actes tombent sous le coup de la loi, notamment le Code du numérique en vigueur au Bénin.
Le CNIN insiste sur le fait que la diffusion, sous quelque format que ce soit (images, audios, vidéos), de contenus immoraux contrevient à plusieurs dispositions légales. Parmi elles, l’article 520 du Code du numérique est particulièrement mis en avant. Cet article vise spécifiquement la facilitation de l’accès à des contenus obscènes pour les mineurs, une infraction passible de poursuites judiciaires rigoureuses.
À travers cette action, le Centre national d’investigations numériques réaffirme sa détermination à assainir l’espace numérique national.
Le communiqué du Centre est clair : le CNIN mettra, comme à l’accoutumée, tous les moyens nécessaires en œuvre pour identifier, traquer et s’assurer que les contrevenants à ces textes en répondent devant la justice.
Cet engagement du CNIN sert de rappel brutal que l’anonymat ou la portée internationale des plateformes numériques n’exonère personne du respect de la législation béninoise. Les utilisateurs doivent faire preuve de responsabilité et de civisme, car les actes immoraux ou illégaux en ligne sont désormais sous haute surveillance.