La Nation Bénin...
Un
accident tragique s’est produit, ce mardi 20 mai au quartier Akpakpa Dodomey à
Cotonou, où une infrastructure sportive en construction s’est effondrée derrière
l’ancien dépôt pétrolier de la Sonacop. Le bilan est lourd : un mort et
plusieurs blessés, plongeant les riverains dans la consternation.
Hier
mardi 20 mai, un drame a frappé le quartier Akpakpa Dodomey situé dans le 4e
arrondissement de Cotonou. Il s'agit de l’effondrement d’une enceinte sportive
en construction. Selon les témoignages recueillis sur place, l’accident aurait
eu lieu pendant la forte pluie qui s’est abattue l'après-midi de ce mardi sur
la ville. Cette pluie, accompagnée de rafales, aurait fragilisé la structure
encore inachevée et entraîné la chute des charpentes métalliques destinées à
soutenir l’édifice. Parmi les victimes, six blessés ont été recensés, certains
dans un état critique, a indiqué Corneille Saïzonou, chef du quartier Akpakpa
Dodomey. « Cet accident tragique s’est produit aux environs de 15 h
aujourd’hui. Il a fait plusieurs victimes parmi les ouvriers présents sur le
chantier, dont un mort et au moins six blessés, qui ont été conduits au Centre
national hospitalier universitaire Hubert K. Maga (Cnhu-Hkm) », a-t-il affirmé.
Face à l’urgence, les riverains ont réagi avec célérité, apportant leur aide
aux sapeurs-pompiers et aux gendarmes dépêchés sur les lieux pour évacuer les
blessés et sécuriser le site. « Après le drame, nous avons aidé les
sapeurs-pompiers et les gendarmes de notre mieux afin de porter secours aux
blessés », a-t-il déclaré.
À titre informatif, l’infrastructure sportive en construction, financée par une entreprise locale, avait pour vocation de devenir un espace de loisirs pour les jeunes du quartier et ses environs. Son achèvement imminent devait offrir à Akpakpa Dodomey une nouvelle dynamique, renforçant sa visibilité et son attrait pour les habitants et les visiteurs. « Avec cette infrastructure dont l’achèvement était imminent, le quartier aurait gagné en visibilité et en attractivité », a souligné Corneille Saïzonou.