La Nation Bénin...
Il se tient depuis ce mardi 6 février à Abomey,
un atelier de trois jours pour faire le bilan et planifier les activités des
Centres de promotion sociale (Cps) et des directions départementales des
Affaires sociales et de la Microfinance (Ddasm). Un atelier qui s’inscrit dans
le cadre de la mise en œuvre du programme d’appui à l’égalité du genre (Paeg).
Il est financé par la Coopération Suisse au Bénin.
Faire le bilan et appuyer les structures et
services déconcentrés du ministère des Affaires sociales et de la Microfinance
dans l’élaboration de leur plan de travail annuel (Pta) 2024 dans le cadre du
Programme d’appui à l’égalité du genre (Paeg 1). Tel est l’objectif général de
l’atelier dont les travaux ont été officiellement lancés ce mardi à Abomey par
le secrétaire général du ministère des Affaires sociales et de la Microfinance,
Gérard Kpatindé. De façon précise, cet atelier permettra d’apprécier les insuffisances
et avancées de 2023, puis d’élaborer les Pta 2024 des directions départementales des Affaires
sociales et de la Microfinance et des Centres de promotion sociale (Cps)
bénéficiaires du programme ; de proposer une vision claire du genre; discuter
sur les conditions et modalités de mise en œuvre des activités planifiées ;
échanger sur les bonnes pratiques à mettre à l’échelle et élaborer pour chaque
structure un cadre de mesure de performance.
Blandine Codjia Agossou, chargée de Programme
au bureau de la Coopération Suisse en charge du genre, indique que l’atelier de
planification est une activité technique, car le Paeg 1 vise à renforcer les
différents acquis et innover. La réalisation de l’égalité des genres tient d’un
droit humain fondamental qui défend l’autonomisation des femmes et des filles
et qui est intrinsèquement lié à la santé et aux droits sexuels et
reproductifs. La promotion de l’équité constitue donc une préoccupation
transversale et spécifique pour la Coopération Suisse. D’ailleurs, le programme
Paeg 1 vient en appui à toutes les initiatives de promotion de l’égalité du
genre. Il vise à faire de l’égalité du genre un véritable outil de
développement au niveau départemental. L’égalité des genres vise à ce que tous
les individus soient traités d’une manière qui garantit l’égalité effective des
chances et des résultats, qui est un droit humain.
Parlant au nom des directions départementales,
Sakinatou Imorou
Adégounté, directrice départementale des Affaires sociales du Zou, a surtout
plaidé pour une augmentation subséquente des budgets affectés aux directions
départementales (Ddasm) afin de leur permettre d’atteindre effectivement les
objectifs visés surtout face aux violences basées sur le genre (Vbg) et de
réduire les vulnérabilités sociales de plus en plus accrues.
Apprécier les activités réalisées pour de meilleurs résultats Ph : V. SOVIDE