La Nation Bénin...
La deuxième édition de la Journée béninoise des
professionnels du coaching (Jbépao) s’est tenue, samedi 13 janvier dernier, à
Cotonou. Organisée par l’Association béninoise des professionnels du coaching,
elle a été marquée par une communication sur le thème : « Le coaching à
l’épreuve de sa professionnalisation en République du Bénin : Enjeux et défis
».
Une nouvelle ère s'ouvre pour le coaching. Les
hommes et femmes de ce métier s’engagent à en faire, le leader des métiers
d’accompagnement au Bénin en le hissant au rang des métiers honorables orientés
vers l’éthique. C’est ce qui justifie l’organisation, samedi 13 janvier
dernier, de la 2e édition de la Journée béninoise des professionnels du
coaching. A l’occasion, une communication sur le thème « Le coaching à
l’épreuve de sa professionnalisation en République du Bénin : Enjeux et défis »
a été animée par Gustave Gazard, consultant international, formateur et coach
sénior.
Dans sa communication, ce dernier a présenté ce
qu’est le coaching en termes d’accompagnement. Il reconnaît que ce métier est
de plus en plus galvaudé. Pour redorer son blason, il fait observer que le
coach doit faire preuve d’éthique dans la pratique, incarner un esprit
coaching, définir et maintenir les engagements, développer un espace de
confiance et de sécurité, écouter activement, susciter des prises de conscience
visibles chez le coaché, être convaincu qu’un coach n’est pas un gourou… Si le
coaching se trouve à l’épreuve de la professionnalisation au Bénin, Gustave
Gazard souligne qu’il revient aux coaches, de faire leurs preuves avant
l’épreuve. « Il faut des preuves palpables, visibles, estampillées, pour qu’on
voit que le coaching existe et est utile et utilitaire », a-t-il indiqué. Ce
qui va impacter positivement la réglementation et l’organisation de la
profession.
Il reconnaît aussi que les enjeux dans ce
métier sont nombreux. «Nous sommes dans un pays où il n’est pas facile de se
faire payer à sa juste valeur, il n’est pas facile aux hommes de s’ouvrir à un
coach. Ce sont autant de problèmes sociologiques », a précisé Gustave Gazard
qui ajoute que cette synergie est un équilibre à rechercher par les coaches
eux-mêmes.
Métier noble
Serge Houndjahoué, président du Conseil de
surveillance de l’Association béninoise des professionnels du coaching affirme
que l’organisation de cette 2e édition de leur journée s’avère nécessaire parce
qu’il faut pouvoir positionner le métier comme une profession noble où des gens
qui ne s’apparentent pas à des charlatans, acceptent de mettre en place une
démarche conséquente pour mieux prendre en charge les personnes qui vont vers
eux. « S’il y a beaucoup de gens qui commencent par mieux se préoccuper du coaching
et qui refusent de faire du coaching comme du charlatanisme, nous serons
nombreux à revaloriser le métier et à faire en sorte que les pouvoirs publics
nous prennent au sérieux et nous associent à des débats de développement»,
a-t-il fait savoir, en précisant que l’objectif des membres de l’association
consiste à travailler pour relever les défis qui se posent à eux, en tant que
professionnels.
Les coaches appelés à faire leurs preuves avant l’épreuve