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Journée béninoise des professionnels du coaching: La professionnalisation du métier au Bénin en débat

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Les coaches appelés à faire leurs preuves avant l’épreuve Les coaches appelés à faire leurs preuves avant l’épreuve

La deuxième édition de la Journée béninoise des professionnels du coaching (Jbépao) s’est tenue, samedi 13 janvier dernier, à Cotonou. Organisée par l’Association béninoise des professionnels du coaching, elle a été marquée par une communication sur le thème : « Le coaching à l’épreuve de sa professionnalisation en République du Bénin : Enjeux et défis ».

Par   Isidore GOZO, le 16 janv. 2024 à 05h26 Durée 3 min.
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Une nouvelle ère s'ouvre pour le coaching. Les hommes et femmes de ce métier s’engagent à en faire, le leader des métiers d’accompagnement au Bénin en le hissant au rang des métiers honorables orientés vers l’éthique. C’est ce qui justifie l’organisation, samedi 13 janvier dernier, de la 2e édition de la Journée béninoise des professionnels du coaching. A l’occasion, une communication sur le thème « Le coaching à l’épreuve de sa professionnalisation en République du Bénin : Enjeux et défis » a été animée par Gustave Gazard, consultant international, formateur et coach sénior.

Dans sa communication, ce dernier a présenté ce qu’est le coaching en termes d’accompagnement. Il reconnaît que ce métier est de plus en plus galvaudé. Pour redorer son blason, il fait observer que le coach doit faire preuve d’éthique dans la pratique, incarner un esprit coaching, définir et maintenir les engagements, développer un espace de confiance et de sécurité, écouter activement, susciter des prises de conscience visibles chez le coaché, être convaincu qu’un coach n’est pas un gourou… Si le coaching se trouve à l’épreuve de la professionnalisation au Bénin, Gustave Gazard souligne qu’il revient aux coaches, de faire leurs preuves avant l’épreuve. « Il faut des preuves palpables, visibles, estampillées, pour qu’on voit que le coaching existe et est utile et utilitaire », a-t-il indiqué. Ce qui va impacter positivement la réglementation et l’organisation de la profession. 

Il reconnaît aussi que les enjeux dans ce métier sont nombreux. «Nous sommes dans un pays où il n’est pas facile de se faire payer à sa juste valeur, il n’est pas facile aux hommes de s’ouvrir à un coach. Ce sont autant de problèmes sociologiques », a précisé Gustave Gazard qui ajoute que cette synergie est un équilibre à rechercher par les coaches eux-mêmes. 

Métier noble

Serge Houndjahoué, président du Conseil de surveillance de l’Association béninoise des professionnels du coaching affirme que l’organisation de cette 2e édition de leur journée s’avère nécessaire parce qu’il faut pouvoir positionner le métier comme une profession noble où des gens qui ne s’apparentent pas à des charlatans, acceptent de mettre en place une démarche conséquente pour mieux prendre en charge les personnes qui vont vers eux. « S’il y a beaucoup de gens qui commencent par mieux se préoccuper du coaching et qui refusent de faire du coaching comme du charlatanisme, nous serons nombreux à revaloriser le métier et à faire en sorte que les pouvoirs publics nous prennent au sérieux et nous associent à des débats de développement», a-t-il fait savoir, en précisant que l’objectif des membres de l’association consiste à travailler pour relever les défis qui se posent à eux, en tant que professionnels.