Journée internationale de la Femme : le nouvel engagement de l’Up
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Par
Joel TOKPONOU, le 09 mars 2022
à
11h14
Les femmes de l’Union progressiste de la 16e circonscription électorale ont célébré, hier mardi 8 mars, la Journée internationale de la femme. Loin de toutes festivités, c’était un moment de réflexion sur les stratégies de promotion des lois protectrices des femmes.
La marée blanc-jaune avait envahi l'esplanade intérieure du stade de l'Amitié, ce matin du mardi 8 mars, pour célébrer à sa manière la Journée internationale de la femme. Sur le podium installé pour abriter la cérémonie, seules des femmes leaders politiques de l'Union progressiste étaient installées.
Pour la circonstance, les hommes du parti étaient presque relégués au second rang. Mais sans frustration aucune. Au contraire, tour à tour, ils n’ont pas tari d’éloges envers les femmes. « Vous êtes le sel. Il n’y a pas de succès sans vous », a lancé le député Patrice Nobimè. Son collègue Orden Alladatin s’est appesanti sur l’objectif de l’initiative. « L'Union progressiste a voulu marquer d'une pierre blanche cette journée. Il s'agit de situer les femmes Up sur leur rôle dans la jouissance des textes votés en leur faveur», a-t-il fait savoir. Une manière d’indiquer l’importance que la formation politique présidée par Bruno Amoussou accorde à la gent féminine qui est à l’honneur ce jour et son engagement à continuer à mettre les femmes au cœur de la gouvernance des affaires publiques. C’est clair donc qu’à l’Union progressiste, les femmes ne sont pas des appendices politiques. Elles en sont bien fières et s’activent pour jouer les premiers rôles. C’est ce qui motive leur forte mobilisation pour cette activité qui, loin d’être festive, était un moment de réflexion sur les conditions de la femme béninoise sous le régime de la Rupture. Un régime qui se met de plus en plus au féminin en prenant plusieurs initiatives favorables à l’émancipation et à l’autonomisation des femmes.
Au front !
Comme des amazones, les femmes de l’Union progressiste vont au front. Elles veulent mieux faire connaître la nouvelle législation qui favorise leur promotion et leur protection. Ce qui justifie le thème choisi pour cette rencontre : « Rôle et responsabilité de la femme de l’Union progressiste dans la mise en œuvre des lois de promotion et de protection de la femme ». Développant ce thème, Annick Djimadja a rappelé la possibilité pour les femmes de donner leur nom de famille à leur progéniture, la création de l’Institut national de la femme, etc. « Désormais, cet institut dispose des prérogatives pour se constituer partie civile afin de défendre les femmes victimes de différentes violences », a-t-elle fait savoir à son auditoire. Pour cela, déduit-elle, « aucune femme victime de violences, d’abus sexuels et autres, ne doit plus se taire. Elle doit saisir les instances judiciaires pour se rendre justice ». Les exemples de sanctions d’auteurs de violences sur la femme foisonnent et la communicatrice en a énuméré quelques-uns. Seulement, le constat est que de nombreuses femmes ne sont pas toujours informées des textes légaux. L’Union progressiste envoie alors ses femmes en mission. « Nous devons aller vers les femmes dans nos structures de base pour les informer et les sensibiliser sur ces acquis afin qu’elles puissent en bénéficier », a recommandé Annick Djimadja.
En attendant d’aller accomplir cette mission, les femmes avaient des motifs de satisfaction. Avec des chants et danses, elles ont loué les mérites de Patrice Talon grâce à qui leur promotion, leur protection et leur émancipation ont connu une nette amélioration. Elles lui expriment donc leur soutien et l’encouragent à poursuivre dans cette dynamique de transformation notable des conditions des femmes. En ligne de mire, elles réclament de bons positionnements sur les listes de candidatures lors des prochaines échéances électorales, même si la législation en vigueur leur accorde d’office 24 sièges à l’Assemblée nationale dès la prochaine législature.