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Journée internationale « Zéro discrimination »: Une marche d’engagement pour les droits humains

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Senghor Ph : J. AMOUZOUNVI  Ph : J. AMOUZOUNVI  Ph : J. AMOUZOUNVI  La stigmatisation, l’exclusion et les discriminations  doivent être combattues Senghor Ph : J. AMOUZOUNVI Ph : J. AMOUZOUNVI Ph : J. AMOUZOUNVI La stigmatisation, l’exclusion et les discriminations doivent être combattues

Cotonou a vibré, samedi 22 mars, au rythme de la journée internationale « Zéro discrimination », instaurée par l’Onusida. Célébrée sous le thème « Nous sommes solidaires », cette journée a été marquée par une marche citoyenne visant à sensibiliser à la lutte contre la discrimination liée au Vih/Sida. 

Par   Abdul Fataï SANNI, le 25 mars 2025 à 08h17 Durée 2 min.
#lutte contre la discrimination

Au Bénin, la commémoration de la journée internationale « Zéro discrimination » a été marquée, samedi 22 mars, par une marche à Cotonou. De la Place Bio Guéra au palais des Congrès, les participants ont réaffirmé leur engagement en faveur des droits humains et de l’égalité des chances.

Parmi les figures engagées, Sylviane Chancouin, représentante de l’Association béninoise des jeunes pour l’épanouissement des plus vulnérables (ABéJEV-Plus), a souligné l’importance de cette mobilisation. « En marchant ensemble, nous avons réaffirmé notre engagement pour les droits humains, la dignité et l’égalité des chances. Nous avons également rendu hommage aux efforts déployés dans la riposte au Vih/Sida. Toutefois, les défis persistent, notamment pour les jeunes, qui restent vulnérables aux discriminations », a-t-elle déclaré.

De son côté, Aminata Sar, coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies Bénin-Togo, a mis en exergue le rôle crucial des communautés dans la lutte contre la stigmatisation. « Le thème ‘’ Nous sommes solidaires‘’ traduit l’importance d’une riposte collective et inclusive. Malgré les progrès réalisés, les violations des droits humains entravent encore l’éradication du Sida. La stigmatisation, l’exclusion et les discriminations doivent être combattues pour atteindre l’objectif d’élimination du Sida d’ici 2030 », a-t-elle affirmé.

Dans le même esprit, Agbomakou Hervé Gbègnidé, premier Secrétaire exécutif adjoint du Conseil national de lutte contre le Vih/Sida (Cnls-Tp), a appelé à une mobilisation accrue de toutes les parties prenantes. «Nous devons promouvoir des politiques inclusives et renforcer la sensibilisation pour transformer les mentalités. Il est impératif que chacun, indépendamment de son statut sérologique, puisse vivre dignement, sans crainte d’être discriminé », a-t-il insisté. Cette marche pacifique a constitué un moment fort de plaidoyer en faveur d’une société plus juste et inclusive. Au-delà du symbole, elle réaffirme la volonté des acteurs engagés d’unir leurs forces pour lutter contre toutes formes de discriminations et assurer à chacun un accès équitable aux services de santé. Un pas de plus donc vers un avenir où la stigmatisation n’aura plus de place.