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Memp : Un meilleur taux d’admission au Cep 2022, le défi majeur

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Par   Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau, le 07 févr. 2022 à 17h55
Le ministre des Enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou et ses cadres à divers niveaux restent mobilisés sur les challenges de leur sous-secteur en 2022 dont principalement l’amélioration du taux de réussite au Certificat d’études primaires (Cep) 2022. La mobilisation a été sonnée lors de la cérémonie d’échange de vœux de nouvel an, samedi 5 février dernier, à Sakété. Le ministre des Enseignements maternel et primaire (Memp), Salimane Karimou, reste préoccupé par le taux de réussite au Certificat d’études primaires (Cep) session de 2022. Il a invité tous les cadres à divers niveaux de son département ministériel à se mobiliser pour que les résultats de cet examen soient nettement meilleurs par rapport à ceux de 2021 qui étaient de 82,67%. «Au nombre des améliorations recherchées au cours de cette année 2022 et pour le compte de l’année scolaire 2021-2022, c’est la répercussion du taux d’admission au Cep session de 2022. Nous avons l’obligation de rattraper et de dépasser les quatre points perdus en 2021», a exhorté le ministre lors de la cérémonie d’échange de vœux de nouvel an, tenue à Sakété, samedi 5 février dernier, entre lui et ses collaborateurs immédiats, notamment les membres de son cabinet et les directeurs départementaux des Enseignements maternel et primaire (Ddemp). Salimane Karimou dit avoir pris certaines dispositions à cet effet pour l’atteinte des objectifs. Le ministre affirme avoir déjà donné des instructions à l’effet de mettre en place très tôt, dès le retour des congés du 2e trimestre, le dispositif de renforcement des capacités de tous les candidats au Cep 2022 sans négliger les écoliers des classes intermédiaires et de la Maternelle. Salimane Karimou s’est félicité des acquis de l’année scolaire 2020-2021 de son sous-secteur, quoique perfectibles par endroits. Selon lui, les résultats présentés par les différents acteurs traduisent bien les réalités actuelles du sous-secteur dont la charge essentielle concerne le pilotage et le soutien aux services ; l’accès ; l’équité et la rétention puis la qualité de l’offre éducative. Le ministre a par ailleurs, mis l’accent sur la mise en œuvre effective des curricula révisés du Cours d’initiation (Ci) en Français et en Mathématiques. Cette réforme a connu sa généralisation cette année avec des formations assorties de mesures draconiennes. Salimane Karimou se réjouit du bon déroulement de ces différentes activités en dépit de la persistance de la Covid-19. Le directeur de cabinet du ministre, Dèwanou Avodagbé, rappelle que les différents résultats obtenus sont en cohérence avec les Programmes d’action du gouvernement (2016-2021) et 2021-2026 ainsi que les Objectifs du développement durable (Odd) en son volet n°4. Le taux brut de scolarisation est passé de 110,76 % en 2017 pour ce qui concerne l’enseignement primaire à 112,09 % en 2021, informe-t-il. Dèwanou Avodagbé salue ces performances quoique des efforts restent encore à faire, selon lui, en raison des disparités notées sur le terrain dans certains départements en matière de scolarisation. Le succès dans le domaine de l’alimentation scolaire avec l’extension aujourd’hui des cantines scolaires a été aussi vanté par le directeur de cabinet du Memp. Pour leur part, les représentants des Ddemp, Pierre Chellon Hounkandji, des conseillers des régions pédagogiques (Crp), David Yabi et des directeurs des Ecoles nationales d’instituteurs (Eni), Romain Agbodji, rassurent, à tour de rôle, le ministre de leur engagement à toujours le servir avec abnégation pour l’atteinte des objectifs. Ils invitent l’autorité ministérielle qui connait bien les maux qui minent leurs différents secteurs à maintenir le cap dans la résolution de ces problèmes pour le bonheur du sous-secteur des enseignements maternel et primaire.