Ministères du tourisme et de l’Emploi: Les mesures sociales globales en 2024

La première édition des Vodun Days a comblé les attentes. Cette belle réussite, les Béninois la doivent au gouvernement à travers le comité d’organisation mis en place et le ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts (Mtca). Avant d’en arriver là, il a fallu beaucoup d’efforts et d’engagement des acteurs à divers niveaux. Ceux-ci n’entendent pas baisser la garde.

Pour la nouvelle année, le Mtca prévoit faire mieux pour le bonheur des populations. Dans ce cadre, trois programmes phares sont retenus : le programme Pilotage et soutien aux services du Mtca, le programme Tourisme et le programme Culture et Arts.

Le premier programme fera de l’appui aux communes et aux initiatives touristiques et culturelles, son socle. Le coût budgétisé du deuxième programme, intitulé « Tourisme », est d’environ trente-huit milliards de F Cfa. Au titre de ce programme, on retrouve l’aménagement de stations balnéaires, des sites touristiques et de leurs voies d'accès. Ce programme s’appuie en grande partie sur le social avec une sensibilité de 99,14 %.

Le coût budgétisé du programme « Culture et Arts », n’est pas si faible, soit plus de trois milliards et demi de F Cfa. Cette composante table sur la modernisation des bibliothèques et centres de lecture publics, la promotion des talents et le renforcement des capacités dans le secteur de la culture, l’accompagnement des classes culturelles et la protection et la promotion des œuvres artistiques et littéraires.

Le budget total pour l’ensemble des trois programmes au ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts en 2024, est de près de quarante-sept milliards de F Cfa. 

L’emploi des jeunes, un défi

Au cours de l’année budgétaire 2024, le gouvernement soutiendra davantage l’emploi des jeunes. C’est du moins le pari pris dans la note de mesures sociales globales en cette année. A ce titre, le dispositif gouvernemental de promotion de l’emploi développé en soutien à la mise en œuvre des politiques publiques sera renforcé. Ainsi, au cours de l’année budgétaire 2024, les mesures d’ordre général et les mesures créatrices d’emplois, notamment la mise en place d’un environnement favorable au développement des entreprises et à l’embauche, continueront d’être financées et promues. Les résultats seront davantage visibles à travers le Programme spécial de pré-insertion dans l’enseignement, le Programme spécial d’insertion des jeunes médecins stagiaires et paramédicaux, le Programme spécial d’insertion dans l’emploi (Psie) qui poursuit l’insertion professionnelle de deux mille jeunes diplômés dans les entreprises par an et le Projet d’inclusion des jeunes (ProDij) visant à impacter quarante-six mille cinq cents bénéficiaires sur la période 2021-2025.

Le gouvernement promet également de poursuivre les recrutements directs et ou indirects dans les secteurs stratégiques de la fonction publique, et de mettre en œuvre le nouveau Programme de stages au profit des jeunes au Bénin. Ce qui permettra de prendre en compte soixante-neuf mille cinq cents jeunes (dont onze mille en 2024) sur toute l’étendue du territoire national.

Le nombre de bénéficiaires, candidats à l’emploi salarié, peu ou pas instruits, va augmenter de mille en 2024, soit sept mille contre six mille en 2023. Au total, le projet ProDij financé par la Banque mondiale impactera vingt-six mille jeunes contre treize mille cinq cents en 2023 et trente-deux mille en 2024 pour le compte du programme Psie.

En ce qui concerne la promotion du genre dans les domaines d’intervention du ministère des petites et moyennes Entreprises et de la Promotion de l’emploi, il est prévu un coût budgétisé de trente-neuf millions de F Cfa. Le renforcement de l’employabilité et de l’insertion professionnelle coûtera un peu plus de deux milliards à l’Etat en 2024. Dans l’artisanat, le gouvernement investira deux milliards sept cents millions de F Cfa pour promouvoir l’artisanat professionnel et pour le Fonds de développement de l’artisanat.

L’appui aux petites et moyennes entreprises sera visible à travers la mise en œuvre du Projet de promotion du sel local xwlajê (ProSel) pour un financement de trois cent quatre-vingt-huit millions.