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Nouveaux équipements à l’Unité de dialyse du Chud Parakou : Le président du Ces fait le constat

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Par   Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori, le 16 mars 2022 à 16h02
Le président du Conseil économique et social (Ces), Augustin Tabé Gbian, était, ce mardi 15 mars, à l’Unité de dialyse du Centre hospitalier universitaire départemental (Chud) de Parakou, dans le cadre des descentes de terrain que les membres de son institution ont l’habitude d’effectuer. C’est par rapport à une saisine sur le thème « La prise en charge des personnes sous dialyse au Bénin: état des lieux et suggestions ». Avec les équipements mis à sa disposition par l’Etat béninois, dans le cadre de l’exécution du Pag 2, l’Unité de dialyse du Chud de Parakou est désormais en mesure de prendre en charge, mieux que par le passé, un grand nombre de patients. Elle a de quoi leur assurer des prestations de qualité. C’est pour constater leur disponibilité que le président du Ces, Augustin Tabé Gbian, y est descendu ce mardi 15 mars. Entre-temps sous équipé, le service de Néphrologie a, pour le bonheur des hémodialysés et insuffisants rénaux qu’il reçoit, changé de visage. De deux, il a vu ses générateurs passer désormais à huit. Outre huit générateurs flambant neufs, il a également bénéficié des fauteuils adaptés sur lesquels les malades vont se reposer. « La chance que nous avons aujourd’hui, c’est qu’avec nos huit machines, si nous dialysons ou faisons deux branchements par jour, nous pouvons prendre au minimum 50 personnes en charge, au lieu de 12 patients, il y a quelque temps», se réjouit le chef du service, Dr Séraphin Ahoui. Selon le directeur général du Chud Borgou, Didier Adédéni, l’appui du service de néphrologie en équipements de dernière génération apporte un grand soulagement au personnel soignant, mais surtout aux populations des quatre départements du septentrion, des Collines et même du Couffo qui le fréquentent. Ils n’attendent qu’à être déployés et mis en service. «Cet effort d’investissement nous aide vraiment à progresser, à passer d’un niveau de soins à un autre de meilleure qualité », soutient-il, tout en remerciant le gouvernement et son chef, Patrice Talon. Malgré ce grand pas effectué, il reste encore des défis à relever. En témoignent les doléances que le secrétaire général de l’Association des hémodialysés et insuffisants rénaux (Ahir) du Nord-Bénin, Nicolas Montcho, a bien voulu soumettre au président du Ces. Ce dernier a été invité à plaider auprès du chef de l’Etat, pour la levée des suspensions de prise en charge des malades, car l’insuffisance rénale chronique est coûteuse et ruineuse, pour la réduction du coût des kits dialyse pour les malades, pour la dotation de façon régulière en médicaments pour tous les malades. Après avoir constaté la présence des équipements puis visité les lieux, le président du Ces a décerné un satisfecit au président de la République. Il se dit rassuré de la prise en charge sans faille des malades. « Chaque année, je reçois deux ou trois fois les groupements et associations des personnes qui souffrent de cette maladie. Je ne peux pas rester insensible. Mais avec tout ce que j’ai vu comme équipements à installer, c’est rassurant », confie-t-il.