Participation aux élections communales et municipales à Parakou: Une meilleure restructuration s’impose à l’Union progressiste
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Par
Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori, le 14 sept. 2020
à
09h13
Le parti Union Progressiste (Up) poursuit sa tournée d’évaluation des élections communales et municipales de 2020. Il était, samedi 12 septembre, avec ses militants de Parakou. Ensemble, ils ont reconnu que le bilan est loin être reluisant.
Avec ses militants de Parakou, l’Union progressiste (Up) a procédé, samedi 12 septembre dernier, au bilan de sa participation aux élections communales et municipales du dimanche 17 mai passé. Ensemble, ils ont relevé les forces et faiblesses de leur parti dans la ville, au regard des résultats qu’il a obtenus. Il s'en dégage qu'une meilleure restructuration et une meilleure stratégie du parti s’imposent à Parakou.
En effet, selon le président de son Comité ad hoc chargé de la gestion des élections de 2020 à Parakou, Jérôme Zannou, le parti du Baobab a remporté 4 sièges dans la cité des Kobourou. Par conséquent, il occupe la troisième position parmi les partis qui y étaient en lice. « Il est toutefois heureux de signaler qu’après l’accord de gouvernance avec le parti Bloc Républicain (Br), nous avons obtenu deux postes, celui du deuxième adjoint au maire et celui du chef du premier arrondissement », a poursuivi Jérôme Zannou. Un bilan peu reluisant, ont admis à leur unanimité les militants et les responsables du parti présents.
« Vous avez dit qu’il y a eu des fraudes, vols, achats de conscience et intimidations. Qu’il y a des taupes parmi nous. Il y a même des candidats qui ont travaillé pour l’adversaire à Parakou. C’est par manque de vigilance de votre part », a déploré le membre du Bureau politique national, Augustin
Ahouanvoébla. « Nous avons été naïfs. Par conséquent, nous devons voir la politique autrement », a-t-il fait observer.
D’autres questions relatives au nombre de militants inscrits dans la base de données du parti, ainsi que le processus d’enregistrement des nouveaux adhérents, ont également été abordées. « Nous avons beaucoup de militants et peu d’électeurs. Dans nos bases de données, il y a des personnes qui ne sont véritablement pas des militants Up. C’est pour cette raison que l’une des tâches que le parti nous demande d’exécuter, c’est l’apurement de nos listes », a souligné Mariam Chabi Talata Zimé Yérima, qui est aussi membre du Bureau politique du parti.
C’est après avoir pris de nouveaux engagements que les militants et les responsables de l’Up se sont séparés. L’objectif est d’amener le parti à s’enraciner davantage à Parakou.