Phase 2 du microcrédit Alafia : Tognifodé mobilise les femmes du Borgou
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Par
Fulbert Adjimehossou, le 07 févr. 2022
à
18h09
En tournée du 3 au 5 février 2022, dans le Borgou, la ministre des Affaires sociales et de la Microfinance a été sidérée par l’engouement des femmes de Tchaourou, Pèrèrè et Bemberekè pour le microcrédit Alafia.
Vers les guichets, les femmes affluent. Dans des communes du Borgou, la ministre des Affaires sociales et de la Microfinance a noté l’intérêt et l’engouement de la gent féminine pour cet outil de lutte contre la pauvreté. Que ce soit à Tchaourou, à Pèrèrè et à Bembèrèkè, Véronique Tognifodé a surtout battu le rappel pour une large couverture. En effet, lancée en octobre 2020, la formule de microcrédit basée sur la digitalisation des processus de déboursement et de remboursement a permis de simplifier l’accès aux ressources et de s’assurer que celles-ci sont effectivement décaissées au profit des populations cibles. Au regard du succès enregistré par la première phase et pour permettre aux bénéficiaires de développer davantage leurs activités, il est prévu au titre de l’année 2022, un volume de décaissement de 15 milliards F Cfa. La phase 2 du microcrédit Alafia favorise la prise en compte des demandes de la tranche de 100 000 F Cfa. Lors de sa tournée, la ministre Véronique Tognifodé a souligné la vision du gouvernement qui soutient la mise en place du microcrédit Alafia et l’assouplissement des conditions d’accès. « Comme annoncé, le gouvernement a mis suffisamment de moyens à la disposition du Fnm, dans le cadre de la mise en œuvre du microcrédit Alafia. Notre objectif est de réduire sensiblement le taux de pauvreté dans le pays et d’aider les femmes à être économiquement autonomes », a-t-elle martelé.
Les mesures d’’assouplissement des conditions d’accès ont été exposées aux groupements de femmes. On note que l’Etat prend en charge les frais de décaissement et de remboursement, avec un taux d’intérêt très bas (4 %) permettant aux bénéficiaires d’engranger de meilleurs gains dans les activités menées. Les explications de la ministre des Affaires sociales ont été appuyées par celles de Abdou Rafiou Bello, directeur général du Fonds national de la microfinance (Fnm). Ces rencontres avec les groupements féminins, les représentants des Services financiers décentralisés (Sfd) et les partenaires du Fnm ont permis de lever les éventuels goulots d’étranglement. Point de doute que la cagnotte est assez importante et n’attend que les demandeurs. Cependant, seul le remboursement à bonne date permet la pérennisation du projet, a rappelé Véronique Tognifodé. La ministre et sa délégation ont été satisfaites des faits et de témoignages des femmes sur l’utilité du microcrédit Alafia. Cette tournée a été aussi une occasion de s’enquérir des conditions de travail des groupements féminins actifs dans les localités sillonnées et d’étudier la possibilité d’appuyer ceux qui sont encore dans le besoin de matériels.