La Nation Bénin...
La
ville de Cotonou accueillera, en bordure de mer, dans les mois à venir, une
infrastructure hôtelière majeure. Il s’agit du complexe hôtelier balnéaire et
urbain d’Akpakpa qui sera construit sur l’espace qu’occupaient les hôtels
Eldorado et Plm Alédjo.
200 chambres, c’est la capacité du complexe hôtelier balnéaire et urbain
d’Akpakpa qui sera érigé à Cotonou dans l’élan de la mise en œuvre du Programme d’action du gouvernement. Cette infrastructure touristique s’étendra sur 27 hectares et couvrira le périmètre des anciens hôtels Eldorado et Plm Alédjo. En Conseil des ministres ce mercredi 8 novembre, le gouvernement a autorisé la formalisation d’un accord avec le groupe Rotana, une structure aux compétences avérées dans le domaine hôtelier, pour assurer une mission d’assistance technique et de gestion dudit complexe hôtelier.
Selon le gouvernement, la construction du
complexe hôtelier balnéaire et urbain d’Akpakpa s’inscrit dans la dynamique du
renforcement de l’offre de réceptifs hôteliers du pays par des équipements de
haut standing, aux normes et convenances internationales. De manière
particulière, elle vise à faire du segment balnéaire un moteur de développement
du tourisme, à réaménager la plage Eldorado, à réaliser l’aménagement et la
protection des côtes du littoral et à ériger des hôtels et résidences de
tourisme. Les retombées d’une telle infrastructure ne sont plus à démontrer. «
Quand nous créons un hôtel, au-delà du fait que les gens viendront dans les
chambres, vous imaginez toute l’économie qu’il y a autour parce qu’il faut des
routes pour aller dans cet hôtel. Il faut qu’il y ait l’eau, l’électricité,
l’internet. Il faut un niveau de qualité des soins de santé. Une fois que le
client est là, il va manger, faire des sorties, visiter des sites. Tout ceci va
directement au bénéfice des populations », avait expliqué Jean-Michel Abimbola,
ministre de la Culture, du Tourisme et des Arts. Avec certitude, il rassure «
qu’aujourd’hui, à travers le monde, il n’est plus question de douter de
l’intérêt ou du bénéfice du tourisme. C’est une véritable industrie, un
véritable moteur de croissance. En ce qui concerne la culture et les arts,
indéniablement, vous avez vu ces derniers temps tout l’intérêt de la culture et
des arts ».
Le tourisme au centre de l’attention
Depuis son avènement, le régime de la Rupture
met un point d’orgue sur la promotion de la destination Bénin avec la
construction et la rénovation de plusieurs sites touristiques dont certains
drainent déjà du monde. Il en est ainsi parce que le bilan diagnostic établi
pour le compte du secteur du tourisme a conclu que le Bénin dispose de
nombreuses ressources touristiques qui pourraient lui offrir des perspectives
intéressantes de développement. Toutefois, l’insuffisante valorisation du
potentiel touristique, la faible qualité des équipements et services
touristiques et l’absence d’infrastructures d’accès aux sites touristiques
constituent des freins majeurs au développement du tourisme dans notre pays.
Ces pesanteurs socio-économiques empêchent le développement des localités qui
abritent lesdits sites et entravent la résorption du chômage dans ces
localités. En vue de résoudre ces problèmes et d’impulser un nouveau dynamisme
au programme de développement des localités, un accent particulier a été mis
sur le secteur dans le Pag 2016-2021 avec le démarrage de plusieurs projets. La
poursuite de la mise en œuvre de ces projets sur la période 2021- 2026 permet
de disposer des infrastructures qui vont favoriser le rayonnement des offres
touristiques nationales et ainsi accroitre l’attractivité de la « Destination
Bénin ». Ce qui contribuera à augmenter la part du secteur du tourisme à la
création de la richesse nationale.