La Nation Bénin...

Promotion et protection de la femme depuis 2016: Des actions à fort impact à l’actif de l’Exécutif

Actualités
Faciliter l’inclusion financière, assurer l’autonomisation socioéconomique, restaurer les femmes, protéger les femmes et les filles contre le harcèlement sexuel autant d'actions à fort impact Faciliter l’inclusion financière, assurer l’autonomisation socioéconomique, restaurer les femmes, protéger les femmes et les filles contre le harcèlement sexuel autant d'actions à fort impact

Pulsieurs actions sont menées en faveur de la promotion et de la protection des femmes depuis 2016 à ce jour. Le gouvernement a mis très tôt le pied sur l’accélérateur afin de donner à la femme sa vraie place. 

Par   Isidore GOZO, le 18 mars 2024 à 01h24 Durée 3 min.
#Promotion et protection de la femme depuis 2016 #Des actions à fort impact #l’actif de l’Exécutif

Les initiatives, projets et programmes en faveur de la promotion de la femme et du genre, ces dernières années sont multiples. Ceci, grâce au leadership du chef de l’État. Faciliter l’inclusion financière, assurer l’autonomisation socioéconomique, restaurer les femmes, protéger les femmes et les filles contre le harcèlement sexuel, de façon générale, tous les aspects ont été pris en compte pour la promotion et la protection de cette couche de la société.

Lors du premier forum national sur les investissements au profit de la femme et du genre, Véronique Tognifodé, ministre des Affaires sociales et de la Microfinance, rappelle que les trois lois qui ont été votées en 2021 par l’Assemblée nationale ont posé les jalons d’une réelle promotion de la femme. Elle cite la loi sur la protection des femmes contre les violences à raison du sexe, la loi portant modification du code des personnes et de la famille, et la loi sur l’avortement sécurisé. Elle informe que le gouvernement a aussi actualisé les procédures standardisées opérationnelles. “ Sur ce, les 85 Centres de promotion sociale sur toute l’étendue du territoire permettent d’écouter, de conseiller les femmes”, a-t-elle fait savoir. L’autorité ministérielle précise aussi que le premier facteur sur lequel le gouvernement s’est basé pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles a été leur autonomisation. “A travers le Fonds national de microfinance, 33 milliards ont été décaissés depuis 3 ans dans le microcrédit digitalisé permettant aux femmes de pouvoir bénéficier de cette autonomisation de façon pragmatique sur le plan financier”, a-t-elle argumenté. 

Prise en charge immédiate

Les femmes victimes de Violences basées sur le genre (Vbg) sont suivies et accompagnées par des équipes du ministère de la Santé. Prenant la parole, Benjamin Hounkpatin, ministre de la Santé affirme que la question de Vbg sur les femmes est un véritable drame. “Nous recevons des petites filles de 7 ou 8 ans complètement traumatisées pour cause d’agressions sexuelles. Dans ces cas de figure, nous mettons tout en œuvre pour que la prise en charge médicale soit de mise ainsi que l’accompagnement psychologique”, a-t-il fait savoir. Il note que le rôle du gouvernement a été de faire en sorte que l’ensemble du corps médical et paramédical puisse vraiment accompagner les personnes victimes de violences basées sur le genre et que partout sur le territoire où il existe des actes de violences faites aux filles, que la prise en charge soit immédiate et totale. Au-delà de ça, des actions sont menées au niveau de l’État central pour décourager ce phénomène. Benjamin Hounkpatin précise que dans ce cadre, le gouvernement a aussi pris un arrêté pour encadrer les frais de certificat médical afin de permettre aux victimes y avoir accès en vue de se faire justice. “La première contrainte à laquelle les victimes font face est le paiement du certificat médical. C’est pour ça que le gouvernement a pris un arrêté pour encadrer les frais. Et derrière, il y a un dispositif qui fait en sorte que lorsqu’on va vers l’officier de police judiciaire, il y a une réquisition qui fait qu’en définitive, le certificat médical devient gratuit pour la victime de ce drame’’, a-t-il expliqué.

Dans le domaine de l’éducation, des stratégies sont mises en place pour combattre le harcèlement des jeunes filles étudiantes. Le gouvernement initie des séances de formation afin de faire comprendre aux filles que le milieu universitaire n’est pas un milieu hostile à leur développement. “ De plus en plus, nous recevons les jeunes filles de 16 ou 17 ans dans nos universités. C’est justement par rapport à cette population jeune que nous prenons toutes les mesures’’ a souligné Eléonore Yayi Ladékan, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Elle affirme que dans le cadre du renforcement de la protection des jeunes filles, le gouvernement a dématérialisé les services qui se faisaient en présentiel afin d’éviter au maximum, le contact avec les étudiantes. “Les inscriptions se font maintenant en ligne et la jeune fille n’a pas besoin d’avoir peur de qui elle va retrouver en face d’elle, et qui pourrait l’influencer”, a-t-elle indiqué. Outre la dématérialisation des services, l’autorité ministérielle souligne qu’il a été aussi mis en place la délégation au Contrôle et à l’éthique dans l’enseignement supérieur qui a pour mission de remettre l’enseignant dans son rôle de coach, d’accompagnateur. “Nous avons donc finalisé avec la délégation, un code de déontologie et d’éthique’’, a-t-elle informé en martelant que sur le plan de la recherche scientifique, le leadership a commencé par s’exprimer avec 70 % de femmes aux postes de responsabilité.