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Wilfried Léandre Houngbédji au sujet du code électoral: « Nous voulons que les partis soient réellement nationaux »

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Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement

Le gouvernement ne tarit pas d’explications sur le code électoral modifié qui a été adopté lors de la dernière session extraordinaire du Parlement. Au cours de son traditionnel point de presse, ce mercredi 13 mars au palais de la Marina, le porte-parole du gouvernement est revenu sur l’intérêt du nouveau texte.

Par   Joël C. TOKPONOU, le 14 mars 2024 à 06h53 Durée 3 min.
#Wilfried Léandre Houngbédji au sujet du code électoral
Au regard des nouveaux quotas qu’impose le code électoral modifié, dont le contrôle de constitutionnalité sera effectué par la Cour constitutionnelle ce jeudi, est-il possible pour les partis politiques de se mettre ensemble lors des prochaines élections législatives ? 
Le code électoral initial ne le permettait pas et les modifications n’ont pas impacté cette disposition. C’est du moins ce qu’a fait savoir Wilfried Léandre Houngbédji, secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, ce mercredi lors de son point de presse au palais de la Marina, à l’issue du Conseil des ministres. « Ce code modifié maintient l’interdiction d’alliance ou de coalition pour aller aux élections », a-t-il indiqué avant de donner la principale raison justifiant cette constance. « La raison est simple : nous voulons que les partis politiques existent par eux-mêmes et soient réellement nationaux », a ajouté le porte-parole du gouvernement. Selon lui, cette disposition ainsi que les autres vont permettre de consolider la réforme du système partisan, avec des militants qui couvrent effectivement tout le territoire national.
Vendredi dernier, le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement indiquait que les partis politiques qui existent actuellement, s’ils le souhaitent,  peuvent saisir le temps qui sépare des prochaines échéances électorales pour conquérir de nouveaux électeurs et être en phase avec les réformes actuelles contenues dans le code électoral modifié.
« Tous les partis, qu’ils soient à l’Assemblée nationale ou non, ont le temps de grossir leurs bases et de convaincre d’autres pour fusionner. La vertu, c’est de promouvoir de grands partis politiques, véritablement nationaux, qui soient présents dans toutes les circonscriptions de notre pays pour ne plus être des partis politiques de région, d’ethnie, … », explique Wilfried Léandre Houngbédji, pour confirmer la volonté de consolidation de la réforme du système partisan amorcée depuis quelques années et qui permet à certains partis politiques de bénéficier des subventions de l’Etat et d’une stabilité à l’Assemblée nationale.