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Fête traditionnelle de Dila à Akaradè : Deux semaines accordées aux dignitaires pour rechercher le consensus

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Dila à Akaradè Dila à Akaradè

Afin de prévenir les tensions dans l’organisation de la fête traditionnelle de Dila à Akaradè, commune de Bassila, le prefet de la Donga Jacques Rolland Amadou a invité les dignitaires religieux à rechercher le consensus. Pour ce faire, ils disposent de deux semaines, comme l'a décidé l’autorité préfectorale au cours d'une réunion, ce mardi 1er juillet 2025, à la préfecture de Djougou.

Par   Alexis METON A/R Atacora-Donga, le 01 juil. 2025 à 19h46 Durée 3 min.
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Deux semaines sont accordées aux dignitaires religieux pour rechercher le consensus autour de l'organisation de la fête traditionnelle de Dila à Akaradè dans la commune de Bassila. C'est la décision issue de la rencontre que Jacques Rolland Amadou, préfet de la Donga, a eue avec les dignitaires religieux et têtes couronnées de la commune de Bassila, ce mardi 1er juillet 2025.

Elle a été prise pour éviter les tensions lors de cette fête, comme c'était le cas l'année dernière.

C’est donc pour garantir la paix et la cohésion sociale dans le village d’Akaradè, commune de Bassila, que le préfet du département de la Donga, les dignitaires religieux ainsi que les parties prenantes, œuvrent main dans la main. Lors du rendez-vous d'échanges, tenus ce mardi, dans le cadre de l’organisation de la prochaine fête traditionnelle de Dila, il s’est agi d’analyser les contours de la prochaine édition et les tensions observées autour de la dernière édition de cette célébration culturelle majeure.

Une démarche visant à instaurer un climat de dialogue franc, dans le but de favoriser un consensus pour l’organisation inclusive de la prochaine édition

Preserver la paix et la cohésion

 

Le prefet de la Donga a écouté avec une attention particulière les préoccupations de chaque partie. Il en ressort que les positions sont encore marquées par une certaine incompréhension. Appréciant la situation, Jacques Rolland Amadou a accordé un délai de deux semaines aux acteurs impliqués dans cette manifestation afin de poursuivre les concertations à la base, dans leur milieu naturel, en vue de parvenir à une solution consensuelle.

 

Il a rassuré toutes les populations que l’administration préfectorale reste entièrement engagée dans l’accompagnement du processus de médiation pacifique.

 

 <>, a ajouté M. Amadou. Il suggère que chaque acteur fasse  preuve d’ouverture, de sagesse et de dépassement de soi, pour que triomphe l’intérêt général.

 

Si le consensus l'emporte, les populations assisteront à une manifestation sans trouble à la prochaine édition de la fête traditionnelle de Dila.

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