La Nation Bénin...
30 apprenties coiffeuses et couturières de Sakété et de Missérété en situation de vulnérabilité ont été appuyées en kits d’apprentissage pour le bon déroulement de leur formation professionnelle. L’appui leur a été accordé par le Foyer Don Bosco dans le cadre du projet d’amélioration de l’intégration scolaire et socioprofessionnelle des enfants et adolescents dans les communes de Missérété et de Sakété.
L’Ong Foyer Don Bosco vole, une fois encore, au secours
des couches vulnérables. Elle a soulagé
les peines des apprenties coiffeuses et couturières de Sakété et de Missérété
en situation difficile en les appuyant en kits d’apprentissage. Ce don est
accordé aux bénéficiaires dans le cadre du projet d’amélioration de
l’intégration scolaire et socioprofessionnelle des enfants et adolescents dans
les communes de Missérété et de Sakété.
Les apprenties sont au nombre de trente au total à raison
de 15 par commune. Elles sont identifiées par les Guichets uniques de
protection sociale (Gups) de Missérété et de Sakété. Il s’agit essentiellement
des jeunes filles mères qui n’ont aucun soutien. Les kits de celles qui sont en
formation de couture sont composés des outils élémentaires de couturière tels
que le fer à repasser, des ciseaux, la règle pour les coupes, le centimètre, le
fil, l’aiguille à main, l’aiguille à machine, des mètres de couverture kaki
pour les exercices pratiques et autres. Les bénéficiaires apprenties
coiffeuses, ont été dotées aussi des premiers instruments de leur profession à
savoir le séchoir à main, le shampoing, les gants et autres.
L’Ong de la congrégation catholique des Salésiens n’a pas
fait les choses à moitié. Elle a payé aux patronnes de ces apprenties
vulnérables une grande partie de leurs frais de formation pour les soulager.
Pour le père Emmanuel Azagba, directeur exécutif du Foyer
Don Bosco, cet appui vise à offrir à ces jeunes filles mères un itinéraire vers
la dignité à travers les trois piliers fondamentaux : le savoir, la formation
et le travail. « Ce que nous vivons aujourd’hui n’est pas banal. Il est le
fruit d’un long cheminement d’attention et de discernement face à une réalité
douloureuse et trop souvent ignorée : celle des jeunes filles mères fragilisées
par des parcours de vie marqués par l’abandon, le rejet ou le silence», a
expliqué le directeur exécutif de l’Ong en remettant les kits aux
bénéficiaires.
Grand soulagement
Le père Emmanuel Azagba a dit sa reconnaissance aux
partenaires du Foyer Don Bosco dont Manos Unidas pour leur soutien
financier. Il a invité les bénéficiaires
à faire preuve de courage, d’assiduité et de foi en soi pour profiter de ce
projet qui leur ouvre une porte de sortie de leur situation de vulnérabilité.
L’accompagnement du Foyer Don Bosco et de ses partenaires ne leur fera pas
défaut tout au long de cette marche vers l’autonomie, a rassuré le père
Emmanuel Azagba.
Les responsables des Gups de Missérété et de Sakété ont
salué ce geste du Foyer Don Bosco qui vient en renfort aux nombreuses
initiatives que l’Etat met en œuvre sur le terrain pour relever le défi de
l’autonomisation des femmes.
Gloria Goudohessi, 24 ans, orpheline de père et fille mère, à l’instar de ses camarades, se réjouit de bénéficier de ces kits d’apprentissage qui vont beaucoup la soulager dans sa formation en coiffure. Elle promet de faire un bon usage des instruments reçus. Elise Missihoun, maitresse couturière et patronne de l’une des bénéficiaires, et ses pairs ont remercié l’Ong et ses partenaires pour cette œuvre sociale, surtout pour leur avoir payé une grande partie des frais d’apprentissage des bénéficiaires du projet. Elles prennent toutes l’engagement de bien encadrer et suivre ces jeunes filles mères jusqu’à la remise de leurs diplômes.