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Lancement des épreuves par le Préfet de l'Ouémé Joachim Apithy[/caption]Le centre d’examen du Lycée des jeunes filles Toffa 1er de Porto-Novo était à l’honneur, ce lundi 16 juillet, en abritant la cérémonie de lancement officiel, au plan département au niveau de l’Ouémé, des premières épreuves du baccalauréat session 2018. Le top de la composition a été donné par le préfet Joachim Apithy qui avait à ses côtés le maire de Porto-Novo, Emmanuel Zossou.
19 924 candidats dont 6823 filles planchent dans le département de l’Ouémé, pour l’examen du baccalauréat session de juillet 2018. Ils sont répartis dans 20 centres de composition dont celui du Lycée des jeunes filles Toffa 1er de Porto-Novo qui a abrité le lancement officiel des épreuves pour le compte du département. Ces statistiques sont en progression par rapport à 2017 où 18 225 candidats dont 6713 filles classés dans 13 centres d’examen.
La première épreuve a été lancée hier à 8 h par le préfet de l’Ouémé, Joachim Apithy. Dans ce centre, composent 1083 candidats tous de la série A2 répartis dans 33 salles. Le top a été donné dans la salle n°9. Mais avant le lancement de la composition, les superviseurs et le chef centre ont tenu une séance de travail avec les surveillants de salle qui étaient tous présents. Ils leur ont rappelé leurs missions dans les salles. Ils doivent faire preuve de rigueur dans le respect des instructions qu’ils ont reçues pour une bonne surveillance des candidats. Aucun portable n’est admis dans les salles. Tous les surveillants de salle ont été priés de déposer leurs téléphones au secrétariat du centre d’examen avant de prendre leurs lots d'épreuves. La même rigueur est exigée des candidats. Ces derniers ont été sommés d’éteindre leurs portables et de les mettre dans leurs sacs et au dehors. Tout surveillant de salle ou tout candidat surpris avec téléphone portable sera d’office expulsé, ont averti les responsables du centre d’examen du Lycée des jeunes filles Toffa 1er de Porto-Novo. Aussi, les surveillants de salle ont-ils été invités à vérifier correctement l’identité des candidats. Ils doivent s’assurer que c’est le nom du candidat attendu et se retrouvant sur la liste d’émargement que celui-ci a effectivement écrit sur la feuille de composition. Cette vérification vise à permettre d’éviter qu’un faux candidat vienne composer à la place d’un autre.
Cette rigueur dans l’organisation de l’examen du baccalauréat 2018 a été très bien appréciée par le préfet de l’Ouémé. Elle dénote, selon Joachim Apithy, de la qualité de ce diplôme qui sanctionne la fin du cursus secondaire et marque le début des études universitaires.
Conseils
L’autorité préfectorale a prodigué des conseils avisés aux candidats. Il les a invités à ne pas s’affoler et à ne pas être stressés. Il s’agit d’un examen et non d’un concours. Les questions qui leur seront posées sont celles auxquelles ils sont bien habitués lors des évaluations en classe. Le préfet de l’Ouémé conseille aux candidats de lire attentivement les épreuves avant de rédiger et de relire leurs copies après rédaction. Il dit espérer que le département de l’Ouémé soit le deuxième du classement national après délibération de l’examen, à défaut d’être le premier.
Pour gagner ce pari, le directeur départemental chargé de l’Enseignement secondaire de l’Ouémé, Dr Bertin Dansou, exhorte les candidats à faire preuve d’esprit de synthèse, de précision et de concision de tout leur savoir encyclopédique depuis la maternelle jusqu’au collège en passant par le primaire. Ils ne doivent donc rien écrire au hasard. Ils doivent faire preuve de rigueur et surtout éviter les ratures et les fautes.
Le maire de Porto-Novo, pour sa part, félicite le gouvernement et les enseignants d'avoir trouvé un modus vivendi après plusieurs mois de grèves qui ont perturbé les cours. Cet accord a permis de sauver l’année scolaire et de rendre possible la tenue du baccalauréat 2018. Emmanuel Zossou salue cet accord et souhaite que cette entente perdure dans le temps.
Après le Lycée des jeunes filles Toffa 1er de Porto-Novo, les officiels se sont rendus ensuite au centre d’examen du collège d’enseignement général (Ceg) d’Agbokou de Porto-Novo. Là, composent 875 candidats de la série D répartis dans 25 salles. La délégation préfectorale est allée s’enquérir du démarrage des épreuves et s’assurer que toutes les conditions pratiques et sécuritaires sont réunies pour un bon déroulement de l’examen qui s’achève demain.