La Nation Bénin...
Les explications de MONDE Maurille chef centre sainte Rita[/caption]Dans le Littoral, Modeste Toboula, et le maire par intérim de la ville de Cotonou, Isidore Gnonlonfoun, ont procédé, ce lundi 16 juillet, au lancement des épreuves du baccalauréat session de juillet 2018 au Ceg Sainte Rita de Cotonou. La première journée du baccalauréat 2018 s’est achevée sur une bonne note pour organisateurs et candidats dans les centres de la ville, même si dame pluie s’est invitée à l’entame des épreuves.
C’est face à des candidats sereins qui ont bravé la pluie pour être à l’heure dans leurs salles de composition que le préfet du département du Littoral, Modeste Toboula, et le maire par intérim de la ville de Cotonou, Isidore Gnonlonfoun, ont procédé au lancement officiel des épreuves du Bac. Comme il est de coutume, ils ont fait vérifier les scellés par les candidats eux-mêmes et procédé à l’ouverture du pli, puis à la distribution de la première épreuve aux candidats de la salle de composition choisie. Occasion pour ces autorités de leur adresser quelques mots de réconfort et d’encouragement. « Concentration et sérénité pour affronter les diverses épreuves», c’est la principale exhortation faite par le préfet Modeste Toboula. Il sera appuyé par le maire Isidore Gnonlonfoun qui leur a fait comprendre que le baccalauréat reste un examen et non un concours.
Les candidats retenus pour composer au centre du Collège Père Aupiais de Cotonou ont bravé la pluie, ce lundi 16 juillet, pour répondre à la convocation de l’Office du baccalauréat. Ils ont rallié leur centre d’examen, la plupart, en voitures, en taxi-ville pour quelques-uns. Comme s’ils s’étaient douté de quelque caprice de la nature, ils ont pris leurs dispositions pour parer à toute éventualité. Peu avant 7 h, les mouvements de véhicules se voulaient déjà incessants en direction des salles de classe. Et pour les rares candidats venus à moto, les parapluies et autres imperméables ont été mis à contribution.
Un peu plus loin au Ceg
Gbégamey où composent uniquement les candidats de la série C, tout est allé aussi comme sur des roulettes. Aucun retard dans les rangs des candidats présents. « Ils ont plutôt pris toutes les dispositions contre la pluie », témoigne le chef centre
Bernardin Tavi. Discipline et calme sont de mise dans ce centre, assure-t-il. Pourtant, une vingtaine de candidats ont manqué à l’appel. Chose étonnante que justifie le chef-centre sans surprise. « Ils sont pour la plupart des candidats libres qui n’ont même pas retiré leurs convocations. Nous les avons encore en notre possession », indique-t-il. Et dans les salles de composition de ce centre, on peut observer des candidats assidus, concentrés sur l’épreuve de composition française, ce lundi matin. Sereins et visages décontractés pour la plupart, ils dégagent une certaine assurance. Bernardin Tavi justifiera cette sérénité par le fait qu’il s’agit de candidats de la série C. Une série qui, note-t-il, impose rigueur dans le travail et dans le comportement. Pour lui, l’assiduité notée dès le premier jour de l’examen dans les rangs de ces candidats est l’illustration même qu’ils savent ce pourquoi ils sont venus composer et sont conscients que le meilleur résultat s’obtiendra dans la ponctualité et la concentration.
Assiduité
Ponctualité et assiduité, c’est ce que le chef centre du collège d’enseignement général Sainte Rita, Maurille Mondé, a aussi noté chez les candidats. «Certains parmi eux étaient déjà dans le centre à 6 h, fait-il observer. «Nous sommes venus les trouver ici. Aucun d’eux n’était en retard, malgré la pluie », se réjouit-il. Ces candidats des séries A1 et A2 sont au total 1050 inscrits dont 627 garçons et 423 filles. Sur cet effectif, 63 garçons et 31 filles ont manqué à l’appel, soit au total 94 absents. Là encore, il s’agit presqu’essentiellement de candidats libres dont certains n’ont pas non plus retiré leurs convocations. Les raisons, Maurille Mondé dit ne pas être en mesure de les énoncer et s’en tient au constat. On note par ailleurs dans ce centre, un cas d’abandon. Selon le récit du chef centre, le candidat en question aurait eu un accident la veille, donc le dimanche 15 juillet en soirée et l’aurait caché à ses parents. C’est seulement en salle de composition qu’il a eu de violents maux au bas-ventre, obligeant les responsables du centre à le référer vers le centre de santé situé non loin du domicile de ses parents. Aux dernières nouvelles, il aurait été rejoint par sa mère et suit des soins. Ces parents ont été également invités, aux dires du chef centre, à apprêter son dossier pour la session de remplacement.
Du côté des candidats, on préfère apprécier les épreuves au terme des trois jours de composition. La plupart des candidats rencontrés à l’issue des épreuves de la première journée d’examen assure que tout va bien pour le moment, même si certains comme
Patricia Mongbo qui s’attendaient à un sujet sur l’actualité politique pour la composition française, ont dû faire face à un sujet sur le vestimentaire féminin.