La Nation Bénin...
Le président Ali Houdou (à gauche) s’adressant aux paysans d’Allada[/caption]Deux projets d’envergure pour la mécanisation agricole ont été présentés à la population agricole de la commune d’Allada et environs, samedi 21 juillet dernier. Il s’agit des projets agro-pastoral industry et Ifep agriculture, qui visent à réduire les peines des producteurs et à accroître la production.
Le projet agro-pastoral industry et le programme Ifep agriculture, initiatives du Centre Mathieu Kérékou de promotion de l’agriculture pour un développement durable en partenariat avec le Groupement paritaire de développement agricole, ont été présentés aux producteurs de la commune d’Allada. Venus d’Ayou et autres localités de la commune, les braves femmes et hommes du monde rural ont pris d’assaut la mairie d’Allada pour suivre religieusement les responsables du centre. Ali Houdou, ancien ministre du gouvernement Mathieu Kérékou et président du centre assisté de Nicolas Badoussi, vice-président d’honneur et bien d’autres ont exprimé leur désir de mécaniser l’agriculture béninoise. Pour Nicolas Badoussi, le monde paysan constitue la base de la société. Les paysans se battent, d’après lui, pour assurer le pain quotidien à toutes les couches du pays. Estimant que les paysans constituent le fer de lance de tout pays, Nicolas Badoussi a expliqué qu’il est urgent de réfléchir pour développer l’agriculture afin que soit assurée la sécurité alimentaire. « Au XXI ème siècle, poursuit-il, il est impossible de continuer à produire à la daba, pour penser nourrir toute la population ». D’où la nécessité de mettre les moyens adéquats à la disposition des paysans. Mais cela n’est possible que s’ils s’organisent.
Ainsi, les initiateurs du projet prévoient comme actions, de mettre en place des structures qui seront les répondants du centre, dans les 77 communes du Bénin afin de définir de nouvelles bases pour accroître la production agricole. Le Groupement paysan d’intérêt économique, une structure qu’ils entendent créer pour assurer la production agricole. Il faut noter que le centre ambitionne de bannir l’usage des engrais et pesticides chimiques et privilégier les intrants biologiques. Le défi, à en croire Ali Houdou, c’est la maîtrise de l’eau. Mais il se réjouit d’avoir les compétences nécessaires qui vont accompagner les producteurs.
Dr Zimé Mohamed, membre de la délégation a noté que le projet Ifep agriculture vise à résoudre trois préoccupations des agriculteurs. Il va les aider à avoir des intrants de qualité et à temps, à vendre leurs produits et enfin à accéder à la terre arable sans conflit. Rappelons que les producteurs pourront bénéficier de formation en Côte d’Ivoire sur l’hévéaculture et le palmier à huile, des filières susceptibles de créer des milliers d’emplois.