La Nation Bénin...
Au cœur du procès de Sean Combs, alias P. Diddy, ce sont 34 témoins, ex-compagnes, anciennes employées, proches collaborateurs qui ont levé le voile sur les pratiques sexuelles coercitives du magnat du hip-hop. Un mur de témoignages difficile à ignorer, même pour une justice parfois indulgente avec les stars.
Le procès de Sean Combs, alias P. Diddy, a tenu l’Amérique en haleine pendant sept semaines. Au total, 34 langues se sont déliées. 34 témoins à la barre. Certains à visage découvert, d’autres sous pseudonyme comme “Jane”, une ex-compagne, toutes venues raconter les coulisses peu reluisantes de la vie intime du rappeur.
De l’obsédé sexuel au “polyamoureux” ?
Son équipe de défense a joué la carte classique : doute raisonnable, discrédit des témoins, et silence stratégique de l’accusé, qui n’a jamais témoigné. Une posture qui a visiblement fonctionné. du moins, partiellement.
Entre les transcriptions SMS, documents financiers et heures de vidéos, la machine judiciaire américaine s’est activée pour démêler ce que le clan Combs qualifie désormais de simple “style de vie polyamoureux”.
Si l’on en croit ses avocats, P. Diddy pourrait sortir rapidement de détention. “Le jury lui a redonné sa vie”, s’est exclamé son représentant, visiblement soulagé. Les proches du rappeur sont prêts à payer sa caution pour qu’il rentre tranquillement dans sa villa de Miami, en toute dignité.
Mais du côté du parquet, on ne rigole pas : le bureau du procureur s’oppose à sa remise en liberté et réclame un retour immédiat derrière les barreaux.