Championnat du monde junior de wushu à Brunei: Osée Koudjega et Kelia Noudofinin défendent les couleurs du Bénin

Le 9e Championnat du monde junior de wushu réunit 43 nations à Bandar Seri Begawan, dont des mastodontes de la discipline comme la Chine, l'Iran, la Russie, la Malaisie et l’Egypte. Pour les deux représentants béninois, le défi est colossal, mais l’espoir et la détermination sont au rendez-vous. Sous la supervision du coach Fabrice Noudofinin, Osée Koudjèga et Kélia Noudofinin entendent faire preuve de résilience face à des concurrents redoutables. Bien que la conquête de médailles soit incertaine en raison de la qualité exceptionnelle des compétiteurs, leur participation reste un accomplissement majeur pour le wushu béninois, une discipline encore en pleine expansion dans le pays.

Osée Jean Eude Koudjèga, jeune prodige, s’engage dans trois catégories : le Changquan (boxe longue), le Daoshu (sabre) et le Gunshu (bâton). Ces disciplines requièrent une grande maîtrise des enchaînements acrobatiques et une exécution rapide des mouvements, ce qui fera de sa prestation un véritable test de ses compétences. Kélia Nelcy Noudofinin, quant à elle, est engagée dans les épreuves de Taiji quan (boxe du grand faîte) et Taiji jian (épée du taiji), des catégories exigeant une grande souplesse et une fluidité harmonieuse des mouvements. Si l’accès au podium paraît difficile, ces jeunes athlètes béninois abordent la compétition avec un esprit combatif et une volonté de dépasser leurs limites. Selon leur entraîneur, Fabrice Noudofinin, cette participation à un événement mondial est déjà une victoire pour le Bénin. « Nous sommes bien conscients de l’ampleur de la tâche, mais notre objectif premier est de représenter fièrement notre nation et d'acquérir une expérience précieuse », déclarait-il avant leur départ.

Face aux nations dominantes, telles que la Chine, berceau du wushu, et l'Iran, régulièrement sur le podium, Osée Jean Eude Koudjèga et Kélia Nelcy Noudofinin devront puiser dans leurs ressources mentales et physiques pour rivaliser avec les meilleurs. Néanmoins, au-delà des résultats, leur présence à ce championnat symbolise la progression du Bénin dans les arts martiaux■