La Nation Bénin...
Organisée
par Adjidja scrabble club, dimanche 18 mai dernier, la première édition de la
«Marche des scrabbleurs » a réuni une quarantaine de participants sur un
circuit de 15 kilomètres. Dans une ambiance conviviale, sportifs amateurs et
curieux ont arpenté les rues de Cotonou, vantant à l’arrivée les bienfaits
physiques et mentaux d’une telle initiative.
Initiée
par Adjidja scrabble club, la première édition de la «Marche des scrabbleurs»
s’est déroulée sur un circuit fermé de 15 kilomètres, parcouru en moins de
trois heures par les participants « plus assidus ».
Placée
sous le signe du mouvement et du partage, la marche du dimanche 18 mai a
rassemblé une quarantaine de marcheurs, Béninois et expatriés. Ils ont
volontairement répondu à l’appel du Colonel Roland Renaud Kouton, président de
Adjidja scrabble club. Parmi eux, le professeur Deiva Kumaran, chef du service
pédiatrique dans un hôpital en France. Il a salué l’organisation exemplaire de
l’événement. « C’était vraiment phénoménal. Les relais d’eau, l’ambiance
chaleureuse, l’entraide entre participants… J’ai adoré», avoue-t-il. Habitué à
des distances bien moindres, il confie avoir été porté par l’énergie collective
pour franchir les 15 kilomètres.
Même son de cloche chez Claire Berardi, assistante sociale, qui y a vu une expérience de dépassement de soi. « La motivation vient de la tête. C’était dur mais magnifique. Cette marche nous a même inspirés à inscrire notre association à un semi-marathon, au profit de la lutte contre les maladies rares», précise-t-elle. Pour Valentine Delmère, l’expérience fut tout aussi marquante. Evoquant une ambiance d’entraide et d’émulation, elle raconte : «Même des passants ont été happés par l’élan et ont marché quelques kilomètres avec nous. C’était simple, intense et tellement bénéfique. »
Une activité aux bienfaits multiples
Au-delà
de la performance physique, les participants s’accordent sur les bienfaits
profonds de cette initiative. Le professeur Deiva Kumaran évoque « la
résilience, la volonté d’aller au bout », tandis que Valentine Delmère insiste
sur l’importance de bouger. « Le corps est fait pour le mouvement. L’activité physique,
même modeste, améliore la santé mentale et physique », fait-elle savoir.
Présent lui aussi à la « Marche des scrabbleurs », Ghislain N’dah Sékou, militant de la sensibilisation sanitaire, a saisi l’occasion pour rappeler l’importance de prévenir les maladies non transmissibles. « Le diabète, l’hypertension, ce ne sont pas des fatalités. Avec une activité physique régulière, une alimentation équilibrée, on peut améliorer considérablement sa qualité de vie », indique-t-il avant d’alerter contre la sédentarité. «Il faut se mettre en mouvement, même pour les petits trajets », suggère-t-il. La marche, selon lui, n’est pas qu’un sport mais un outil de santé publique. « Ce type d’initiative doit se multiplier. La santé individuelle est un enjeu collectif. Un malade dans une famille, c’est toute la famille qui souffre », souligne-t-il. La première édition a donc rempli son double objectif à savoir promouvoir l’activité physique et éveiller les consciences sur l’hygiène de vie. Une réussite que les organisateurs entendent pérenniser avec des marches mensuelles. Et la prochaine édition est prévue pour mi-juin 2025.