La Nation Bénin...
En
séjour à Cotonou depuis quelques jours, Wendie Renard, capitaine de la
sélection française de football féminin, s’est préparée physiquement à la plage
El Dorado d’Akpakpa, à Cotonou. Ceci, pour maintenir une bonne condition
physique avant le regroupement avec la sélection française.
Démarrée
mercredi 12 juin 2024, la préparation physique de Wendie Renard à la plage El
Dorado d’Akpakpa a connu son épilogue lundi 17 juin dernier sur une note de
satisfaction. Sous la houlette de son préparateur physique personnel, Raphaël
Guinguincoin plus connu sous le nom de Raph-Darch, cette dernière séance a mis
l’accent sur le travail de coordination à travers une certaine motricité
permettant d’occasionner des appuis. « On parle d’appui, de coordination, de
motricité, on parle d’interaction aussi avec la joueuse et puis, la qualité en
termes de renvoi avec la balle », a expliqué Raphaël Guinguincoin, en abordant
le contenu de la séance. Tout en appréciant la capacité de sa joueuse à
répondre efficacement aux exercices physiques proposés, Raph-Darch a relevé la
condition climatique difficile qui a entouré la préparation. «Ce n’était pas
forcément prévu mais c’était la bienvenue. Cela permet de rehausser son niveau
mental. La pluie est venue à un bon moment. C’est une grâce. Cela nous a permis
de travailler dans une certaine condition psychologique et mentale », a-t-il
avoué. Il rassure que la capitaine de l’Olympique Lyonnais est plus que prête.
« C’est une joueuse qui repousse chaque fois ses limites. C’est une joueuse qui
a envie de tout manger », se réjouit-il.
Pour
l’internationale française, cette préparation physique est importante pour elle
surtout pour la compétition qui l’attend sur le plan personnel mais aussi sur
le plan collectif. «C’est un processus mis en place avec mon préparateur
physique. On est monté en crescendo mais cela fait toujours du bien de se
mettre un peu dans le rouge avant ces genres de compétition », a expliqué la
capitaine de la sélection française. Pour elle, c’est toujours difficile de
travailler dans le sable mais c’est toujours bien de le faire. « Quand on
répète, on brûle vite dans tout. Cela fait du bien. Il vaut mieux se mettre
dans le rouge et puis après sur le terrain, on se sent un peu plus à l’aise »,
a-t-elle fait savoir.
Le choix du Bénin
« L’Afrique, c’est la terre mère. J’ai aussi une relation avec l’Afrique. Je suis d’origine haïtienne. En termes de ressources et d’énergie, il n’y a pas mieux que l’Afrique. Le Bénin s’y colle », a justifié Raphaël Guinguincoin. Et à Wendie Renard d’ajouter qu’entre les Antilles et le Bénin, il y a beaucoup de similitudes dans les manières de vivre. «J’étais déjà venue au Bénin, il y a quelques années. Ça fait toujours du bien de pouvoir partager son expérience auprès des plus jeunes. D’où ma venue ici au Bénin », a-t-elle précisé.