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Semaine mondiale du football: Ethique et responsabilité de l’arbitre en débat

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Dans le cadre de la Semaine mondiale du football initiée par la Fifa, la Fédération béninoise de football (Fbf) a organisé, mercredi 21 mai à son siège à Porto-Novo, une causerie à l’intention des arbitres nationaux. Placée sous le thème « Ethique et responsabilité de l’arbitre », cette séance d’échanges a été animée par Claude Paqui, secrétaire général de la Fbf.

Par   Abdul Fataï SANNI, le 22 mai 2025 à 09h17 Durée 2 min.
#Semaine mondiale du football

Le rendez-vous d'échanges, de réflexion et de renforcement sous le thème « Ethique et responsabilité de l’arbitre » dans le cadre de la Semaine mondiale du football initiée par la Fifa a réuni plusieurs participants du monde de l’arbitrage au Bénin. Aux manettes de cette causerie au profit des arbitres, Claude Paqui, secrétaire général de la Fédération béninoise de football (Fbf).

Dans une approche didactique, Claude Paqui a d’abord amené les participants à définir les notions d’éthique et de responsabilité. Il a rappelé que, selon le Larousse, l’éthique désigne l’ensemble des principes moraux qui guident la conduite d’un individu. Appliquée au football, elle se traduit par l’intégrité, la justice, l’impartialité et le respect aussi bien des règles que des acteurs du jeu. L’intervenant a insisté sur la mission fondamentale des arbitres notamment faire respecter les lois du jeu sans jamais altérer le cours d’un match, même de bonne foi. Il a également souligné que l’arbitre est dépositaire d’une haute responsabilité qui exige probité, neutralité et rigueur. «L’arbitre n’a aucun droit de fausser le résultat d’un match, quelles que soient les circonstances », a-t-il martelé.

A sa suite, Gilles Toupé, président de la Commission des arbitres, a mis l’accent sur la discrétion et la fiabilité exigées de tout arbitre. Selon lui, une erreur de bonne foi peut être humaine, mais une faute volontaire est moralement inacceptable. Il a exhorté les officiels à faire preuve de dignité et de constance dans l’exercice de leur métier.

Thomas Boko, responsable du département de l’arbitrage, ainsi que d’autres membres de la commission présents, ont exprimé leur satisfaction quant à cette initiative qu’ils souhaitent voir institutionnalisée. Par cette causerie, la Fbf réaffirme sa volonté de professionnaliser l’arbitrage béninois en le plaçant sous le sceau de l’éthique et de la responsabilité.