La Nation Bénin...
Dans
le cadre de la participation au tournoi Ufoa-B des U20, Vincent Rautureau,
Manager général des équipes nationales de catégories d'âge, intensifie les
séances d’entrainement avec la sélection junior du Bénin. Au terme de l’une de
ces séances, mardi 8 octobre dernier, le technicien français dresse le bilan
après une semaine de travail.
Vincent Rautureau : L'état des lieux après une semaine de travail est positif. Nous avons passé la première partie du stage à Missérété, à Porto-Novo, et depuis mardi 2 octobre, nous avons retrouvé le groupe ici, à Cotonou pour un stage intensif. L'une des raisons pour lesquelles nous avons choisi Cotonou est la disponibilité des infrastructures du stade de l'Amitié, notamment le terrain en herbe. Le tirage au sort nous a d'ailleurs programmés pour trois matchs sur terrain en herbe, ce qui est idéal pour nous préparer dans des conditions similaires à celles que nous rencontrerons au Togo. Nous avons également la chance de bénéficier d'un entraînement sous éclairage, car deux de nos premiers matchs se joueront à 19 heures, le 17 et le 20 octobre prochains. Donc, on se prépare pour ces conditions spécifiques. Concernant l'effectif, nous avons démarré avec 33 joueurs mais ce matin (mardi 8 octobre, ndlr), nous sommes descendus à 25. Cela fait partie du processus de sélection. Certains joueurs ont été libérés pour des raisons administratives, médicales ou de performance. Nous continuerons à réduire le groupe pour arriver à 22 ou 20 joueurs, afin d'avoir une équipe prête pour le premier match, qui est notre principal objectif à J-9.
Le travail abattu jusqu'à présent est satisfaisant. Nous avons un groupe réceptif, ce qui est essentiel. Ce matin, nous avons eu la visite des représentants de l'Etat et de la Fédération. Ce qui montre l'intérêt et le soutien de tout un peuple derrière nous. Le directeur technique national (Dtn), Adolphe Ogouyon, ainsi que la Dtn du pôle féminin étaient présents. C'est encourageant pour nous et les joueurs. En ce qui concerne les objectifs, je suis un compétiteur dans l'âme. Quand on entre dans une compétition, c'est pour la gagner. Même si parfois, il est possible de tomber sur des adversaires plus forts. A l'heure où je vous parle, je ne considère aucune équipe comme supérieure à nous. Le Ghana que nous affronterons en premier, nous l'avons déjà joué en mars, et bien qu'il ait gagné (1-0), un match nul aurait été plus équitable. Notre objectif est donc clair : gagner le premier match contre le Ghana et voir comment la suite du tournoi se déroulera.
Il n'y a pas de tirage favorable ou défavorable à ce niveau. Que vous affrontiez la Côte d'Ivoire, le Nigeria ou le Ghana, vous avez toujours en face une équipe de qualité. Pour moi, aucun adversaire n'est supérieur. Même si nous devions affronter le Brésil ou la France, cela ne changerait rien. Ce qui compte, c'est la motivation et l'état d'esprit, surtout chez les jeunes. Il est essentiel d'inculquer à nos joueurs la persévérance, le courage et l'envie de se battre. Les consignes de l'Etat et de la Fédération sont claires : porter fièrement notre maillot, avoir un comportement exemplaire et donner tout sur le terrain. C'est en étant concentrés sur l'objectif de gagner que nous pourrons réussir.
Oui, nous prévoyons un ou deux matchs dans les prochains jours. Cela permettra de reprendre des repères et de tester l’effectif. Ces rencontres ne seront pas des matchs complets de 90 minutes, mais plutôt des formats courts, comme 2x20 minutes ou 3x15. Cela nous permettra de brasser notre effectif et de voir ce que les remplaçants, souvent déterminants, peuvent apporter■