La Nation Bénin...

Une semaine seulement après son congrès constitutif, le parti Union progressiste est présenté aux populations de la dix-septième circonscription électorale à travers un meeting organisé par les ministres Aurélien Agbénonci et José Tonato. Objectif, remobiliser les militants et sympathisants pour les prochaines législatives. C’était samedi 8 décembre dernier au stade communal de Grand-Popo, en présence de Me Séverin Quenum, des députés Alexis Agbélessessi, Dakpè Sossou, du préfet Komlan Zinsou et de plusieurs élus locaux.
Créée conformément à la loi 2018-23 du 17 septembre 2018 portant charte des partis politiques, l’Union progressiste à travers ses idéaux a été présentée aux filles et fils de la dix-septième circonscription électorale, samedi dernier, dans la ville balnéaire du Mono. Ces militants venus massivement des différentes localités de Grand-Popo, d’Athiémé et de Comé, les trois communes de la dix-septième circonscription électorale, ont eu droit, entre autres, à la présentation des organes de décision du conseil national jusqu’aux cellules de base ainsi qu’à l’exposé des organisations de masse et des objectifs du parti. Aux dires des organisateurs de cette sortie politique qui se veut une séance de reddition de comptes des ministres Aurélien Agbénonci et José Tonato suite à leur participation au congrès constitutif du 1er décembre 2018, l’Union progressiste a décidé de se doter d’une série de creusets d’exercice du militantisme.Il s’agit des ligues de la jeunesse progressiste, des femmes progressistes, de l’association des élus du parti, du mouvement des enseignants progressistes, du mouvement des élèves et étudiants et du conseil des sages. Appelant leurs militants à ne pas être du reste, ils n’ont manqué, par ailleurs, d’attirer l’attention sur les mesures d’encadrement des mandats électifs. L’Union progressiste n’admet non plus le cumul des mandats électifs avec les postes de responsabilité au sein du parti. Idem, ont-ils dit, pour ce qui concerne la promotion au sein du gouvernement ou des institutions de la République.
Sur les objectifs, les deux ministres ont souligné, tour à tour, que leur parti vise, entre autres, à assurer au Bénin une gouvernance éthique par l’exemple et à rétablir la confiance aussi bien entre les citoyens et l’Etat qu’entre les diverses communautés. Concernant spécifiquement ces dernières, le nouveau parti, un des piliers du régime en place, défend, selon ses militants, les politiques d’aménagement équilibré du territoire national dans le but de valoriser les potentialités régionales. Grand-Popo n’est pas en marge de la valorisation du territoire national, assurent les deux membres du gouvernement soutenus par plusieurs autres figures de proue de l’action politique dans les dix-septième et dix-huitième circonscriptions électorales. Après un bref bilan à mi-parcours de ce qui se fait dans le cadre du Programme d’actions du gouvernement, ils ont annoncé le démarrage imminent de plusieurs autres projets majeurs, notamment les travaux de riposte à l’érosion côtière et de construction d’infrastructures routières pour le compte de la commune. Toutes choses que les militants, munis de plaquettes des statuts du parti, sont chargés d’aller propager dans les contrées de la circonscription électorale. « Ce qui vous reste pour faire grandir ce parti et encourager le gouvernement, c’est d’aller sensibiliser les plus petites cellules de la société que sont les familles », a instruit le ministre Aurélien Agbénonci. Marquant ce meeting d’un cachet spécial, un collectif d’élus communaux et locaux de la circonscription ont fait une déclaration d’adhésion à l’Union progressiste sous le parrainage des deux ministres natifs de Grand-Popo. Ils ont promis de se jeter dans la bataille afin que les deux sièges de députés de leur circonscription électorale reviennent à l’Union progressiste comme l’ont souhaité les leaders politiques au cours du meeting.