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En marge de la journée de consultation régionale des pays francophones de l’Afrique sur la coopération numérique, le Réseau francophone des ministres en charge de l’Economie numérique (Rfmen) a tenu, vendredi 31 mai dernier à Cotonou, sa première rencontre internationale. A cette occasion, la ministre de l’Economie numérique et de la Communication (Menc), présidente du Rfmen, Aurélie Adam Soulé Zoumarou a salué l’engagement des pays membres à travailler en synergie pour relever les défis de la transformation numérique.
La première rencontre du Réseau francophone des ministres en charge de l’Economie numérique (Rfmen) s’est tenue, vendredi 31 mai dernier à Cotonou. En présence de ses collègues de l’Enseignement supérieur, Marie Odile Attanasso et Modeste Kérékou, chargé des petites et moyennes entreprises ainsi que de son homologue Kamissa Camara, ministre de l’Economie numérique et de la Prospective du Mali, la ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Aurélie Adam Soulé Zoumarou a exprimé sa satisfaction aux délégations des Etats membres présentes à ces assises. « Je voudrais exprimer mon admiration à l’ensemble des pays à nos côtés depuis la création de ce réseau jusqu’à la tenue de cette première rencontre de haut niveau», a-t-elle déclaré. Selon elle, la mise en œuvre des stratégies du réseau exige des pays membres une coordination des actions, une mutualisation des efforts et une synergie d’actions. « Le cadre institutionnel que représente ce réseau sera un catalyseur de nos initiatives et un accélérateur pour une réussite collective », a-t-elle assuré. La ministre Aurélie Adam Soulé Zoumarou se réjouit que cette réunion se tienne dans un contexte particulier dans le monde entier. A l’en croire, depuis sept mois, les ministres chargés de l’Economie numérique de ce réseau créé à Erevan en Arménie, sont investis d’une mission stratégique au regard des défis et des enjeux du secteur du numérique. « Cette mission stratégique, je l’ai prise avec abnégation et dévouement » a-t-elle poursuivi. Car pour elle, l’essentiel est que le Rfmen reste dans le concret avec des projets réalisables. Elle compte par ailleurs sur tous les Etats membres afin que cette rencontre soit un rendez-vous de partage d’expériences et de bonnes pratiques. « Les secrétaires généraux des réseaux frères comme la Confejes et la Confemen sont présents pour nous appuyer et partager leurs expériences avec nous », a-t-elle signalé.
Henri Monceau, ambassadeur représentant permanent de l’Organisation internationale de la Francophonie, a remercié les Etats membres de ce réseau pour avoir initié cette rencontre internationale pour échanger sur les enjeux et les défis du numérique. Selon lui, le secteur du numérique a connu des avancées ces dernières années et évolue à une vitesse exponentielle. Ainsi, la transformation numérique a des impacts sur la société et sur nos cultures. « La transformation numérique est exponentielle car elle amplifie l’écart et les différences entre pays », a-t-il souligné. Selon lui, c’est ce qui a motivé depuis 2012, la mise en œuvre de stratégies de communication par les chefs d’État des pays de l’espace francophone.
« Le numérique permet de sauter des étapes dans le développement », a-t-il confié avant de féliciter la ministre Aurélie Adam Soulé Zoumarou pour son dynamisme autour du développement de ce réseau. « La Francophonie est une force pouvant peser dans les débats multinationaux », a-t-il martelé.
Blaise Baka, chargé de projets numériques au Bureau régional pour l’Afrique de l’ouest à l’Organisation internationale de la Francophonie, quant à lui, a présenté le rapport 2018 de la stratégie du numérique de l’Organisation internationale de la Francophonie. Il a, à cet effet, fait un état des lieux de la transformation numérique à l’assistance.
Signalons que la charte, le plan d’action ainsi que les projets phares du Réseau francophone des ministres en charge de l’Économie numérique n’ont pas été occultés au cours de cette réunion à laquelle des délégations venues du Burkina Faso, du Mali, du Gabon, du Sénégal, de la Guinée, du Togo, du Niger et autres ont pris part.