La Nation Bénin...
Lancée mardi 21 novembre à l’Université
d’Abomey-Calavi, la 9e édition du Salon de l’emploi offre aux étudiants et aux
diplômés l’occasion de rencontrer des employeurs potentiels, de se renseigner
sur les offres d’emploi et d’accroître leurs connaissances du monde du travail.
Des ateliers de formation et des sessions de coaching pour aider les candidats
à améliorer leurs compétences et leurs chances de réussite dans la recherche
d’emploi sont au menu de cet évènement qui va durer trois jours.
Organisée par le Centre pour l’employabilité et
l’entrepreneuriat des étudiants (C3E) de l’Université d’Abomey-Calavi, en
collaboration avec le Centre d’excellence d’Afrique pour l’eau et
l’assainissement (C2EA), le Programme de bourses de la Fondation Mastercard à
l’Uac et l’Agence universitaire de la francophonie au Bénin ; la 9e édition du
Salon de l’emploi vise à contribuer à l’insertion professionnelle des diplômés
de l’Uac. Il s’agira durant les trois jours que vont durer les travaux, de
mettre en relation les demandeurs d’emploi et les entreprises, de proposer des
offres d’emploi et de stage aux apprenants finissants et diplômés, de favoriser
la création de partenariats entre les établissements, les entreprises et
autres.
Pour Félicien Avléssi, recteur de l’Uac, le 9e
Salon de l’emploi est pensé pour être un évènement intégrateur de toutes les
entités de l’Uac. En réalité, il s’agit pour l’université, à l’en croire, de
trouver avec ses différents partenaires techniques et financiers, des pistes de
solution réalistes et réalisables au profit des diplômés et des étudiants en
formation dans le but de résoudre les difficultés liées à l’inadéquation entre
l’éducation, la formation offerte et les besoins du marché et de préparer les
étudiants à entrer dans la vie active avec les compétences pouvant leur
permettre d’affronter les défis du monde professionnel.
L’ouverture de ce salon a connu la présence du
représentant du président du Conseil national du patronat du Bénin. Nicolas
Adagbé souligne que l’épineuse question de l’employabilité des diplômés reste
une préoccupation qui nécessite l’apport de tous en vue de trouver des
solutions appropriées pour le bonheur des jeunes. Il informe qu’au niveau du
Conseil national du patronat, faîtière du secteur privé, ils se sont engagés à
travailler de plus près avec les universités qui sont leurs viviers en termes
de ressources humaines prêtes à être employées. « Nous nous devons de nous
serrer les poings pour sauver notre jeunesse de l’oisiveté », a-t-il conseillé.
Opportunité
Le ministère du Travail et de la Fonction
publique a apporté son soutien à l’évènement. Le professeur Massou Issiaka,
représentant le ministre du Travail et de la Fonction publique, rappelle que
l’équipe gouvernementale travaille au quotidien à favoriser la création
d’emplois décents et productifs afin de lutter contre le chômage, et à élaborer
et mettre en œuvre des politiques publiques en matière d’emploi pour améliorer
les conditions de vie et de travail des travailleurs. Les universités, selon
lui, ont un rôle important à jouer dans le développement de l’employabilité des
étudiants et c’est déjà ce que fait l’Uac.
S’adressant aux jeunes, il leur confirme que ce
salon est une opportunité à saisir pour nouer des contacts et comprendre
davantage les deux mondes à savoir : la formation et les entreprises afin
d’explorer les possibilités de reconversion et d’insertion professionnelle et
de peaufiner des projets de vie. Au-delà de ce salon de l’emploi, le professeur
Massou Issiaka appelle de tous ses vœux, la mise en place d’une plateforme
permanente d’échanges et de collaboration entre le monde de la formation
académique et celui de l’emploi. Il souhaite la conception et l’élaboration
d’un mécanisme pérenne de financement des meilleurs projets d’insertion
professionnelle par les partenaires.
Trois jours de travaux pour mettre en relation les demandeurs d’emploi et les entreprises