La Nation Bénin...
Dans
une déclaration faite la semaine dernière, Adrien Houngbédji, ancien président
de l'Assemblée nationale et membre du parti Union progressiste le Renouveau
s'est prononcé sur la gouvernance du pays. Il appelait notamment à libérer les
" prisonniers politiques" et faire revenir les exilés.
Au
cours de son traditionnel point de presse ce mercredi, Wilfried Léandre
Houngbédji, secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement a réagi
par rapport à ses propos. D'abord, il estime qu'on ne devrait pas juger
l'ancien président de l'ex Parti du renouveau démocratique sur ces seules
déclarations. Car, rappelle-t-il, par le passé, c'est maître Adrien Houngbédji,
alors président de l'Assemblée nationale qui appelait à des réformes hardies du
système partisan et faisait une description peu enviable de la situation du
Bénin en ce temps. En fait, présentant les vœux au président Patrice Talon en
janvier 2018, il déclarait : " l'Etat dont vous avez hérité est un État
saccagé, fragilisé, fragmenté, banalisé, descendu de son piédestal...".
En
clair, Adrien Houngbédji fait partie, selon Wilfried Léandre Houngbédji, des
premières personnes à appeler à des " réformes audacieuses".
Seulement,
comme dans toutes les réformes, il ne peut manquer de mécontents.
Pour
sa part, le porte-parole du gouvernement laisse les acteurs politiques discuter
sur le sujet et ce qui pourrait en découler. " Je laisse le soin aux
acteurs politiques et à lui-même de décider. Cela rassure que le pays est une
belle démocratie qui fonctionne ", martèle-t-il. Pour preuve, Adrien
Houngbédji, même étant de la mouvance présidentielle critique des actions du
régime, indique le porte-parole du gouvernement.
Wilfried Léandre Houngbédji, secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement