La Nation Bénin...
Le
gouvernement accorde une place prépondérante au secteur du tourisme dans l’élan
de développement du pays. Pour cela, des investissements importants sont faits
avec la mise en place de plusieurs infrastructures culturelles pouvant
intéresser et drainer les touristes vers la destination Bénin.
Plus
le flux de touristes est important, les infrastructures et les prestations sont
de qualité, plus le secteur crée des emplois et génère des recettes pour
l’Etat. C’est ce qu’a compris le gouvernement en investissant d’importantes
ressources dans le secteur du tourisme. Ce serait même un euphémisme de dire
que le tourisme est la principale priorité du gouvernement tout au long des
huit ans de gestion. Il occupe, à tous points de vue, une place de choix dans
les investissements structurants.
En
effet, dès l’entame du premier mandat, il a été adopté un plan
d’investissements pour construire, réhabiliter, aménager, valoriser le
patrimoine culturel matériel et immatériel. Ainsi, les interventions dans le
secteur ont permis d’engager la construction du Musée international du Vodun
dont les travaux évoluent bien à Porto-Novo. Les couvents Sakpata de Zoungbodji
(Ouidah) et Xêviosso de Sokê (Adjarra) dans le cadre de l’aménagement de la «
route des couvents vodun» ; le palais du roi de Nikki et l’arène de la Gaani
ainsi que le Musée des Rois et des Amazones du Danxomè sont en cours de
construction. De même, le gouvernement a réhabilité : le musée Adandé et le
Palais Honmé (Porto-Novo); le site environnant le palais royal à Abomey. Quant
à la Place Toussaint Louverture à Allada, la Maison des arts et de la culture
et le musée Akaba Idénan à Kétou, ils sont aussi en cours de réalisation.
Aujourd’hui,
les interventions du gouvernement ont permis de révéler le potentiel
patrimonial et culturel du Bénin comme une véritable source d’attractivité de
la destination Bénin.
Un
accent est également mis sur la construction de réceptifs hôteliers modernes.
Ainsi, pour soutenir les investissements touristiques en cours, le gouvernement
a entrepris la construction de nombreux hôtels dignes du nom qui offriront de
très bons cadres de séjour aux touristes. C’est le cas de l’hôtel Sofitel construit
à Cotonou et qui est l’un des meilleurs de cette marque dans le monde. A
Natitingou, l’hôtel Tata Somba a été réfectionné. De nombreux autres hôtels
sont programmés et en cours de réalisation sur le site du Plm Alédjo/El Dorado,
à Avlékété, etc.
Patrimoine culturel
Plusieurs
actions sont menées pour mieux connaître et valoriser le riche patrimoine
culturel du pays. Dans ce sens, un inventaire du patrimoine culturel est
réalisé sur toute l’étendue du territoire national et des agences de sauvegarde
de la culture sont créées. Dans le même ordre d’idées, un nouveau cadre
institutionnel et un nouveau cadre juridique d’organisation sont en cours
d’élaboration. Tout ceci permettra une restauration du patrimoine. C’est aussi
pour cette raison que sont créées des places de portée symbolique comme
l’esplanade de l’Amazone et les monuments en l’honneur de nos héros comme le
Monument aux Dévoués, la statue de Bio Guera et celle du roi Toffa 1er.
En
ce qui concerne le patrimoine immatériel, l’inscription du Koutammakou béninois
sur le site de l'Unesco est devenue effective depuis 2023 et contribue à la
valorisation de cette richesse patrimoniale béninoise.
Tous
ces efforts pour valoriser le patrimoine culturel béninois ont été couronnés
par le retour en 2021 au Bénin de 26 biens culturels spoliés pendant la
colonisation. Cet événement a donné lieu à une véritable liesse populaire et à
une exposition dont les échos ont eu et continuent d’avoir un retentissement
mondial. Cela a donné aussi de la visibilité aux artistes contemporains qui
sont de plus en plus sollicités et, ainsi, gagnent en notoriété.
Depuis
quelques jours, le Kataklè, tabouret rituel du roi Béhanzin bradé en Finlande
depuis des dizaines d’années, a été rétrocédé au Bénin.
Destination et professionnalisme
De
nombreuses mesures sont engagées en vue d’améliorer le séjour des visiteurs
dans le pays. Il s’agit notamment du programme d'exemption de visa pour les
Africains de toutes nationalités souhaitant se rendre au Bénin pour moins de 90
jours et de la dématérialisation des services dans le secteur puis
l'introduction d'un processus simplifié de visa électronique pour tous les
non-africains : le e-visa.
Avec
ces mesures, le nombre de visiteurs qui arrivent au Bénin ne cesse d’augmenter,
les hôtels privés et les maisons d’hôtes ne cessent de pousser à Cotonou et
environs, et ne manquent pas de clientèle.
Le Bénin fait désormais partie des dix meilleures destinations en
Afrique.
Afin
de soutenir les investissements importants et amener les hôtels à offrir les
meilleures prestations, des réformes structurelles visant à améliorer la
qualité des services touristiques et la mise à niveau du secteur hôtelier ont
été entreprises. La modernisation et la règlementation des services concernent
notamment le métier des guides de tourisme, les agences de voyage, les
établissements d’hébergement et les établissements de restauration et
assimilés.
Par
ailleurs, en attendant l’ouverture prochaine des nouvelles écoles de formation
en tourisme, des sessions de formation sont organisées et se poursuivent au
profit des médiateurs culturels, des guides de tourisme et des conservateurs
des musées pour garantir une meilleure prise en charge des produits
touristiques, muséaux et patrimoniaux. Pour faire face aux besoins à court
terme, 735 professionnels ont vu leurs capacités renforcées dans plusieurs
domaines de tourisme. De même, 50 formateurs professionnels qualifiés en
tourisme, hôtellerie / restauration ont bénéficié d’un renforcement des
capacités.
Des
actions sont aussi menées pour garantir de façon durable une main-d’œuvre
qualifiée pour la prise en charge des réformes et des investissements actuels
et futurs dans le secteur. La construction d’une école des métiers de tourisme,
de l’hôtellerie et de la restauration et la réhabilitation et l’équipement du
Lycée technique de tourisme, hôtellerie et restauration d’Akassato sont ainsi
devenues réalité. Ces centres formeront des professionnels avérés qui sauront
délivrer des prestations de grande qualité.
Lieux culturels
Divers
dispositifs de production et de diffusion des œuvres dans le domaine de la
culture et des arts sont aussi mis en place. L’aménagement du "Quartier
culturel et créatif" (Qcc) de Cotonou s’inscrit dans cette dynamique et
consiste à mettre un coup de projecteur sur la scène artistique contemporaine
africaine en positionnant Cotonou comme une ville créative, centre névralgique
d’une économie de la création incontournable sur la carte du circuit artistique
international. Le projet d’aménagement du Qcc comprend des équipements
structurants d’envergue mondiale comme le Musée d’art contemporain de Cotonou
(Macc), l’Arena de Cotonou et le district des galeries d’art contemporain.
D’autres espaces de production et de diffusion sont en cours de déploiement. Il
s’agit notamment du studio de production dédié aux industries de l’écran à
Ouidah et des salles de cinéma conformes aux standards déjà construites au sein
du Sofitel Hôtel de Cotonou et d’autres qui sont prévus sur le site du Qcc.
Le gouvernement a aussi entrepris la construction d’arènes culturelles dans six communes que sont Abomey, Porto-Novo, Ouidah, Lokossa, Parakou et Natitingou. Le démarrage des chantiers des arènes culturelles de Parakou, d’Abomey et de Natitingou est d’ailleurs imminent.
Classes culturelles et bibliothèque
Depuis
2016, l’Etat a initié un vaste programme de soutien aux vocations et talents
artistiques. A travers la mise en place des classes culturelles devenues
effectives dans les 77 communes du Bénin, plus de 900 formateurs et encadreurs
culturels sont recrutés. Des intrants pédagogiques sont confectionnés et des
équipements acquis pour enclencher la mise en œuvre des classes culturelles
dans les lycées et collèges du pays. Plus de 30 000 élèves sont impactés, 890
encadreurs culturels et 48 superviseurs sont recrutés. Ce programme permet de
détecter les talents artistiques et culturels des enfants et d’aider ceux-ci à
s’améliorer, se perfectionner pour, plus tard, pouvoir vivre de leur art.
Sur
un autre plan, dans le domaine des bibliothèques et des centres de lecture,
avant 2016, on observait une faible couverture en infrastructures destinées au
livre et à la lecture. En effet, le Bénin disposait d’une trentaine de
bibliothèques ou espaces de lecture inégalement répartis sur le territoire
national.
Pour
l’ensemble, les infrastructures se présentaient comme des édifices mal équipés,
sans personnel qualifié ni de fonds documentaire pour leur fonctionnement. Ces
espaces ne parvenaient donc pas à jouer leur rôle de centres d’impulsion de
l’animation culturelle locale.
Mais
depuis l’avènement du régime de la Rupture, d’importants efforts sont faits
pour mettre en place des infrastructures modernes, adaptées et équipées sur
l’ensemble du territoire national. Ainsi, dix bibliothèques ont été réhabilitées dans les communes de
Natitingou, Parakou, Cotonou et Porto-Novo. Bopa, Houéyogbé, Tanguiéta, Ouaké,
Kouandé et Athiémé bénéficient pour leur part de centres de lecture publique.
De
même, le fonds documentaire a été renforcé par l’acquisition et la mise à
disposition de plus de 16 000 ouvrages dans les bibliothèques et centres de
lecture publique de neuf communes que sont Bopa, Aplahoué,Tanguiéta, Ouaké,
Natitingou, Boukombé, Bassila, Cotonou et Porto-Novo.
Cela représente un effort remarquable pour favoriser l’acquisition de connaissances par les apprenants dans les communes.