Célébration du 1er mai à la Cour constitutionnelle : le personnel offre des poches de sang à l’Ants
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Par
Arnaud DOUMANHOUN, le 05 mai 2022
à
07h57
Le président de la Cour constitutionnelle, Joseph Djogbénou et ses collaborateurs ont commémoré en différé, ce 4 mai au siège de l’institution à Cotonou, la fête du travail à travers une campagne de don de sang, au profit de l’Agence nationale pour la transfusion sanguine (Ants).
Dans le cadre de la célébration de la fête du travail, l’Agence nationale pour la transfusion sanguine (Ants) a collecté à la Cour constitutionnelle des dizaines de poches de sang auprès du président de l’institution et du personnel pour sauver des vies.
« Le 1er mai, c’est la fête des travailleurs. C’est aussi la fête des êtres humains, qui peuvent avoir à subir des situations déplorables dans la vie. J’ai été heureux de constater que le personnel de la Cour constitutionnelle a décidé d’accomplir une œuvre de grande charité, de donner chacun une partie de son sang. Nous voyons des vies en difficulté, des personnes en attente d’avoir du sang pour survivre…», a déclaré le président Joseph Djogbénou. A l’en croire, il faudrait que chacun soit encouragé à accomplir ce geste, parce qu’on pourrait se retrouver dans la même situation. A juste titre, il s’est prêté à l’exercice pour appeler le reste de ses concitoyens à le faire. « Il faut que dans les institutions, les entreprises, les associations, les partis politiques, nous puissions nous mobiliser pour que le sang attende les malades. Ce n’est pas aux malades d’attendre le sang. Et l’Etat a mis en place une méthodologie et des règles qui protègent notre sang. Ce sang est destiné effectivement à celles et ceux qui sont dans le besoin », a-t-il ajouté. Pour le président de la Cour constitutionnelle, chacun peut se retrouver en difficulté, et être dans le besoin de ce liquide précieux. Juste le temps d’y méditer, et il devient possible de se prêter à l’exercice, qui n’est pas seulement un acte citoyen, selon le professeur Djogbénou, mais un exercice humain parce qu’il s’agit de la vie humaine.
Un engagement renouvelé
Par la voix de Gilles Badet, secrétaire général de l’institution, le personnel a exprimé sa reconnaissance au président de la Cour pour les efforts consentis dans le cadre de l’amélioration de leur cadre de travail, et s’est engagé à réaliser plus de performance. Gilles Badet a d’abord rappelé la devise du Bénin, ‘’Fraternité, Justice, Travail’’, puis souligné que la valeur du travail est une valeur importante de la Constitution. «En tant que travailleurs, nous avons des droits et des devoirs. En ce qui concerne les droits, à la Cour constitutionnelle, grâce aux efforts du président, nous sommes dans un lieu de travail assez moderne, adapté aux différents outils modernes de gestion. Nous sommes en train de poursuivre l’informatisation, la numérisation du travail. Nous sommes dans des locaux rénovés, et nous avons obtenu quelques avantages. Nous avons donc des droits qui sont reconnus et il nous reste à accomplir nos devoirs », a démontré le secrétaire général qui s’engage au nom de ses pairs à travailler davantage pour améliorer les performances de l’institution.