Croissance des entreprises: De nouvelles perspectives pour les start-up
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Par
Joel TOKPONOU, le 23 mars 2023
à
07h25
Le projet de décret fixant les modalités d’octroi du label startup aux micro, petites et moyennes entreprises et les droits et obligations y relatifs a été adopté, ce mercredi 22 mars en Conseil des ministres. Ce qui offre des perspectives heureuses aux start-up.Un nouveau jour se lève pour les startups. Le gouvernement leur offre désormais un cadre formel et adéquat de croissance. Il vient d’adopter le projet de décret fixant les modalités d’octroi du label start-up aux micro, petites et moyennes entreprises et les droits et obligations y relatifs.
En effet, le développement et les avancées des nouvelles technologies ont induit l’émergence d’un nouveau type d’entreprises. Au nombre de celles-ci, figurent les start-up, de jeunes entreprises avec un fort potentiel de développement et un modèle économique qui intègre en grande partie des solutions numériques et/ou innovantes pour la résolution des problématiques dans la société. C’est donc une entreprise nouvelle innovante à fort potentiel de croissance et de spéculation sur sa valeur future qui doit avoir la capacité à s'adapter très rapidement à son environnement puis à ses évolutions.
Dans la pratique, si une entreprise ordinaire est organisée pour exécuter et optimiser un Business model qui fonctionne, une start-up est organisée pour en trouver un dans l’avenir. D’ordinaire, une start-up a plusieurs sources ou modes de financement dont notamment l'autofinancement, le prêt bancaire, les levées de fonds et les concours destinés aux start-up, les subventions.
Avec la floraison des start-up, il était nécessaire que le gouvernement fasse évoluer la réglementation nationale par rapport à l’existence et le financement de ce type nouveau, voire particulier d’entreprise. C’est ce qui vient de se faire.
Pertinent !
De toute évidence, cette décision va créer un cadre règlementaire propice à l’identification et à la labellisation des start-up. Cette approche et cet espoir portés par ce décret étaient nécessaires, car il faut reconnaître qu’en début d’activités, les start-up éprouvent des difficultés à convaincre les partenaires financiers et ont besoin d’être accompagnées sur ce plan de même que sur des aspects techniques afin de faire face aux défis de l’innovation.
Il importe de préciser qu’avant cette initiative, le gouvernement n’avait pas laissé les start-up à leur sort. Certaines entreprises de ce genre intervenant dans le secteur du numérique ont déjà bénéficié d’appui de l’Etat à travers le Fonds d’appui à l’entrepreneuriat numérique (Faen). C’est un projet du ministère du Numérique et de la Digitalisation qui ambitionne de revitaliser l’écosystème du numérique au travers de formations, d’appuis financiers directs et d’accompagnements techniques. Il a pour cibles principales, les start-up, les entrepreneurs ou encore les jeunes passionnés par le numérique. Ce financement est destiné aux jeunes porteurs de projets, pour sélectionner les idées les plus pertinentes et leur permettre grâce à un prêt remboursable, de pouvoir amorcer la phase de démarrage effective de leurs activités. Dans ce cadre, en mai 2021, 11 start-up ont reçu un financement de 200 millions de francs du gouvernement béninois.