La Nation Bénin...

Le Centre national de formation comptable (Cenafoc), a organisé la deuxième édition de la journée comptable consacrée à la vulgarisation du nouvel impôt des petites entreprise dénommé Taxe professionnelle synthétique (TPS), entré en vigueur au Bénin depuis le 1er janvier 2016. C’était mercredi 10 février au ministère en charge de l’Economie et des Finances.
Toutes les entreprises qui ont un chiffre d’affaires de moins de 50 millions de FCFA paieront désormais au Bénin un impôt unique appelé Taxe professionnelle synthétique (TPS). Une taxe dont l’application est entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2016 et qui vise à supprimer l’ensemble des autres taxes ou impôts jusque-là applicables aux petites entreprises. Le thème de cette deuxième édition est d’ailleurs sans détours : « La taxe professionnelle synthétique pour améliorer la rentabilité des petites entreprises : aspects juridique, fiscal, et comptable ». Ce nouveau régime d’imposition né des dernières réformes fiscales et comptables au Bénin devrait simplifier la vie aux entreprises ainsi que la gestion de leurs affaires.
Servais Adjovi, directeur de cabinet du ministre en charge de l’Economie et des Finances, trouve la TPS comme un outil de transparence. « La vocation de cette taxe permet non seulement d’introduire une certaine transparence dans les calculs liés aux obligations fiscales, mais aussi d’introduire la transparence dans tout ce qui rentre dans la fiscalité de la micro et de la petite entreprise», affirme-t-il. Il plaide par ailleurs pour une meilleure vulgarisation de la TPS, afin que cet outil permette de rendre les petites entreprises plus performantes.
Le but final visé, étant de supprimer les nombreuses taxes auxquelles les petites entreprises faisaient face en vue de faciliter la migration des structures du secteur informel vers le secteur formel et accroitre leur contribution au budget national. La mise en vigueur de la taxe professionnelle synthétique s’accompagne d’une nouveauté.
Le régime fiscal prévoit les services d’un médiateur fiscal pour la gestion des conflits qui naîtraient entres les acteurs. Par ailleurs, pour convaincre les chefs d’entreprises qui craignent que la nouvelle taxe affaiblisse davantage les entreprises, Herbert Medo, directeur du Cenafoc, a indiqué que « le tarif est étudié pour ne pas paraître exorbitant, c’est juste une manière de rendre les petites entreprises plus compétitives » rassure-t-il¦