La Nation Bénin...
Les
deux projets actuellement exécutés par l'Agence belge de développement (Enabel)
au profit du secteur portuaire et paraportuaire au Bénin, contribueront à terme
au renforcement d'un écosystème portuaire durable et à la résilience des
populations vulnérables. Dopé par une première expérience réussie et confiant
en l'avenir, Jean Van Wetter, directeur général d’Enabel, a réaffirmé, ce mardi
19 mars, lors d’une visite de hauts dirigeants des institutions et agences
européennes au port de Cotonou, l’engagement de l’agence à poursuivre la
transformation radicale du secteur portuaire béninois.
En
collaboration avec le gouvernement béninois et son partenaire Port of Antwerp
bruges international (PoAbi), l’Agence belge de développement met en œuvre deux
projets au profit du secteur portuaire béninois. Il s’agit de l’Appui au
développement du secteur portuaire (PasPort II) visant à renforcer la
résilience des populations vulnérables, et de l’Appui au secteur paraportuaire
(ProPort) dont l’objectif est de bâtir un port plus compétitif en renforçant la
durabilité de l’écosystème portuaire.
A
la faveur de sa visite de travail au Bénin, Koen Doens, directeur général des
Partenariats internationaux au sein de la Commission européenne, a visité, ce
mardi, la plateforme portuaire pour s’imprégner de l’état du port et des
projets qui y sont exécutés dont les deux initiatives confiées à l’Agence belge
de développement (Enabel). Dans les locaux du Port autonome de Cotonou (Pac),
l’hôte du Bénin et sa délégation ont eu droit, entre autres, à la présentation
sommaire des deux projets exécutés par l’agence belge. Un développement qui a
séduit Koen Doens et qui surtout fait la fierté d’Enabel et de son premier
responsable.
« On offre ce que la Belgique fait de bien notamment la gestion portuaire… Donc, ce qu’on amène, c’est non seulement l’expertise du port d’Anvers mais aussi l’expertise en matière de douane, d’environnement, de règlementation pour s’assurer que le développement portuaire serve au développement économique et social du pays… Donc, ce sont des projets qui me tiennent à cœur », a fait savoir Jean Van Wetter, directeur général d’Enabel. A l’en croire, l’investissement que la Belgique a fait, porte puisque la Commission européenne et d’autres pays membres de l’Union européenne comme les Pays-Bas ajoutent des fonds supplémentaires. Ainsi, dit-il, Enabel assure en quelque sorte la cohérence des différents financements pour le bénéfice du peuple béninois, et l’agence s’assure que le port soit non seulement un moteur économique mais aussi un moteur social et un moteur de transformation du pays.
C’est
la quatrième visite de Jean Van Wetter au Bénin, en cinq ans. A chaque
déplacement, il note des progrès en infrastructures, en renforcement de
capacités des acteurs portuaires, en matière de développement de différents
métiers et compétences. Cette dernière visite au port de Cotonou le motive
encore plus et le convainc, dit-il, dans l’approche d’Enabel et le partenariat
avec les autorités béninoises. « C’est vraiment un succès et on s’engage à
rester plus longtemps sur ce genre de projet ici au Bénin », promet-il.
En
matière d’attentes vis-à-vis de l’Union européenne à travers sa stratégie
Global Gateway, Jean Van Wetter souhaite que cette initiative essaye de former
un tout cohérent qui permet d’avoir les effets de levier attendus et que
surtout ces derniers se matérialisent effectivement. Le directeur général
d’Enabel est confiant en l’avenir radieux du secteur portuaire béninois et
apprécie également le fait que le président Patrice Talon ait compris l’intérêt
pour le Bénin d’avoir les différentes agences et les Etats membres de l’Ue qui
travaillent mieux ensemble. «Pour moi, Global Gateway, c’est l’avenir de la
coopération parce que les besoins sont tellement importants… », a-t-il conclu.