La Nation Bénin...
Du
1er au 4 mai, le porte- parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji
s’est rendu dans le Mono-Couffo. D'Aplahoué à Klouékanmey, de Djakotomey à Lalo,
de Comè à Grand-Popo, il a été question des réalisations du gouvernement et des
attentes des populations de ces communes.
Dans
le Couffo, le secrétaire général adjoint
porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, est assisté
du préfet du département Christophe Mègbédji et des maires des communes
concernées. Il en est de même dans le Mono où la délégation est renforcée par
le préfet Bienvenu D. Milohin ainsi que des élus et autres autorités politico-administratives.
La
cible rencontrée au cours de cette descente dans les communes est constituée
essentiellement des jeunes, des femmes et des nouveaux enseignants.
Wilfried
Léandre Houngbédji s'est fait le devoir d’écouter et d'apporter plus d'éclaircissements
sur des questions relatives à l’électrification, à l’eau potable, aux routes,
aux cantines scolaires, au reversement des Aspirants au métier d'enseignant
(Ame), aux inquiétudes de la chefferie traditionnelle, la nomination des cadres
originaires du Couffo, la lutte contre le terrorisme qui frappe de plus en plus
le pays et bien d’autres. Dans chacune de ces communes, les populations
rencontrées ont exprimé de vive voix leur reconnaissance pour les nombreuses
réalisations dont leurs localités sont bénéficiaires. Des actions du
gouvernement qui ont permis d’améliorer aujourd’hui les conditions de vie dans
ces localités. Infrastructures marchandes, écoles, centres hospitaliers, stades
omnisports, électrification, adduction d’eau, amélioration des cantines
scolaires, l’appui au secteur agricole, etc.
Les 77 communes impactées
Partout
où la délégation est passée, les actions du gouvernement dans la commune sont
passées en revue et saluées aussi bien par les élus que par les populations qui
s’étaient fortement mobilisées. Ce qui n’a tout de même pas empêché les uns et
les autres d’exprimer d’autres préoccupations. Et ils seront bien rassurés par
le porte-parole du gouvernement sur l’option du développement équilibré du
pays. La répartition est faite de façon à permettre aux 77 communes du pays
d’être toutes impactées d’une manière ou d’une autre par les actions de
développement qui sont, entre autres les routes, les marchés, les stades,
l’électrification, l’adduction d’eau, les infrastructures scolaires et
sanitaires.
Et
à travers ces nombreuses actions du gouvernement, on note que les 32 000
Aspirants au métier d'enseignant (Ame) ne sont pas des laissés pour compte. A
ce propos, il a expliqué l'effort conséquent à leur profit à travers les rémunérations
qui passent de 9 à 12 mois sur 12 avec l’espoir de faire carrière comme agents
de l’État après le reversement progressif annoncé.
Wilfried Léandre Houngbédji a reconnu que le non-reversement immédiat de tous les agents Ame constitue une situation douloureuse, tant pour les intéressés que pour le gouvernement. Toutefois, il a tenu à rassurer sur la volonté du gouvernement d’agir avec responsabilité et de façon stratégique pour le bien des Ame. « Même si c'est douloureux de ne pas reverser les 32 000 Ame, on va être responsable et on va y aller avec stratégie », a-t-il rassuré. Il précise que le budget de l’année 2025 prévoit le début du processus, avec un reversement progressif de 3 000 à 3 500 agents, en fonction des ressources disponibles.
La production du pays sécurisée
En ce qui concerne le secteur agricole, le porte-parole du gouvernement a fait remarquer d'abord la très bonne dynamique de la production agricole au Bénin et fait observer que le gouvernement protège les producteurs en prenant des mesures idoines. Il précise : « Les prix des produits n'ont jamais été une décision unilatérale du gouvernement. Ce sont les acteurs des filières qui se réunissent pour proposer un niveau minimum. Que ce soit le coton, le cajou, le soja et autres, le gouvernement y met beaucoup de moyens pour accompagner les producteurs. Aujourd’hui, tout est mis en place pour que l’engrais et les semences soient proches des producteurs. Point n’est besoin de sortir de sa commune pour avoir l’essentiel pour son champ. Face à tous ces investissements du gouvernement dans le secteur agricole, il n’est pas question que la production obtenue profite aux pays voisins par des voies détournées. C’est inconcevable ! » lance-t-il devant l’assistance à Lalo.
Selon
lui, certains pays voisins, sur certaines spéculations, ne font pas les
statistiques qu'ils affichent. « Beaucoup de nos produits passent dans ces pays
par des voies détournées et sont comptabilisés là-bas comme étant leur
production. Et depuis que les mesures sont entrées en vigueur, nous avons une
plus grande visibilité sur notre réelle production et cela a permis à l’État de
mieux structurer son intervention dans le secteur agricole » , explique
Wilfried Léandre Houngbédji. « Pour éviter la pression des pays voisins qui
venaient se servir un peu trop facilement sur notre marché au détriment du
marché local, le Bénin a mis en place des niveaux de prélèvement à la charge de
ceux qui venaient faire sortir les produits, et non à la charge du producteur
», poursuit le porte-parole du gouvernement.
Wilfried
Léandre Houngbédji reste convaincu qu’après le départ de Patrice Talon en 2026,
la dynamique devra continuer, car le chemin est désormais indiqué. Son
successeur n’aura pas d’autre choix que de poursuivre les chantiers ouverts
pour le développement.
Pour lui, il est évident que l’amélioration des conditions de vie ne s’est pas limitée à la réalisation d’infrastructures. Le gouvernement a également réajusté les salaires et a pris des mesures incitatives pour certains corps de métiers. Certes, les réformes, bien qu’encourageantes, ne répondent pas encore entièrement aux attentes de tous les Béninois, mais elles montrent qu’un changement s’est opéré et le gouvernement ne baisse pas non plus les bras.