La Nation Bénin...

Les dispositions pour le bon déroulement de l’élection présidentielle du 6 mars prochain dans le Mono-Couffo commencent par être prises. C’est du moins, le constat effectué, lundi 29 février, avec la clôture de la formation des agents électoraux.
Il y a longtemps que les populations du Mono et du Couffo cherchaient, dans leurs localités, le moindre indice lié aux préparatifs du scrutin du 6 mars prochain. C’est désormais chose faite, à travers la formation des agents électoraux des différents arrondissements des deux départements. Du vendredi 26 au lundi 29 février dernier, cette formation a eu lieu dans les communes de Lokossa, Dogbo et Grand-Popo avant de revenir à Lokossa pour une séance dite de rattrapage au profit des absents et de ceux qui ont eu des retards dans l’assimilation. Etaient concernés par la formation, des coordonnateurs d’arrondissement, leurs assistants et des représentants de la Société civile ainsi que ceux d’autres institutions comme la Cour constitutionnelle.
Avant de libérer les participants pour l’accomplissement de leurs missions, le formateur Yébéni Batidao Kouagou a tenu à lire certaines dispositions du Code électoral. Il s’agit entre autres, des articles 31, 71 et 130 portant sur la responsabilité des agents électoraux et les sanctions en cas de négligences. « Il était important que vous maîtrisiez ces dispositions car, au regard de la loi, vous êtes déjà en fonction depuis dimanche dernier », fait remarquer Yébéni Batidao Kouagou. Ce dernier rappelle à leur endroit que, conformément au Code électoral, la mission des agents électoraux commence sept jours avant la tenue du scrutin et se termine sept jours après.
La formation leur a permis de s’entraîner aux tâches de remplissage des feuilles de dépouillement et à l’établissement des différents procès-verbaux dont celui de constatation et de mise en cantine des plis scellés. Daniel Kégbé, coordonnateur de l’arrondissement de Dékpo-Centre de la commune d’Aplahoué a aussi bénéficié de la formation. Grâce à cette séance, note-t-il, « nous sommes également outillés à identifier les personnes habilitées à voter, de même que celles pouvant opérer par dérogation».