Entretien et exploitation des parcs, édifices et places publics: Les attributions de l’agence nouvellement créée
Actualités
Par
Marius IBIKOUNLE, le 16 févr. 2023
à
13h03
Certaines infrastructures d’utilité publique ne souffriront plus de malpropreté ou de dégradation par manque d’entretien. Pour ce faire, l’Agence pour l’entretien et l’exploitation des parcs, édifices et places publics a été créée par le gouvernement.Entretenir les espaces verts, gérer et exploiter les parcs publics, les jardins et leurs équipements connexes tels que les parkings publics, la gestion et l’exploitation des édifices publics affectés aux manifestations culturelles et sportives. Telles sont les prérogatives dévolues à l’Agence pour l’entretien et l’exploitation des parcs, édifices et places publics créée par l’Exécutif, ce mercredi 15 février, en Conseil des ministres. Cette structure sera aussi chargée de l’organisation des manifestations officielles qui relève actuellement de l’Agence nationale des événements culturels, sportifs et des manifestations officielles.
La création de cette agence se justifie surtout par la nécessité d’assurer le maintien permanent, en bon état d’exploitation, de divers édifices, parcs et espaces publics créés ou aménagés récemment. Forte de ses attributions, elle devra collaborer avec plusieurs autres structures existantes. C’est pour cette raison qu’il est prévu dans ses statuts, la signature de partenariats ou conventions avec certaines entités dont les collectivités territoriales, la Société des patrimoines immobiliers de l’Etat et la Société des infrastructures routières et d’aménagement du territoire. Cette disposition traduit aussi un souci de respect des textes et des prérogatives de certaines entités tout en ayant la lucidité de l’impératif d’efficacité.
Soutien au tourisme
Le bon entretien des places et édifices publics est capital pour amplifier et rendre agréables les visites des touristes. Surtout que de par leur importance, certaines de ces infrastructures ne tarderont pas à accueillir aussi bien les touristes locaux qu’étrangers ainsi que les riverains. La création de cette structure donne aussi la chance de remettre à neuf les infrastructures dont le manque d’entretien a toujours été dénoncé.
Depuis son avènement, le régime de la Rupture fait d’importants investissements dans la réalisation des jardins et places publics ainsi que des monuments.
A Cotonou, on peut citer les trois dernières infrastructures de ce genre inaugurées que sont les jardins de Mathieu, la place Bio Guéra, le monument de l’amazone.
Construite au milieu du rond-point de l’aéroport international de Cotonou, la statue de Bio Guéra accueille désormais le visiteur à sa descente d’avion au Bénin.
A quelques encablures de là, se trouve le monument de l’amazone qui est une statue érigée en hommage aux Amazones du
Dahomey et fabriquée en structure métallique avec une enveloppe en bronze, d'une hauteur de 30 m et pesant 150 tonnes, posée sur un tertre. Elle représente une jeune femme guerrière armée d'un fusil et d'une épée avec sa tête pointée vers le haut en signe de victoire. C'est d’ailleurs la seconde statue la plus grande en Afrique.
Plus loin, sur les cendres de l’ancienne résidence « les filaos», sont implantés « les Jardins de Mathieu ». C’est un grand parc vert et de détente?qui offre des possibilités de promenade de plein air et un écrin de verdure dans la ville de Cotonou. C’est aussi un site qui abrite le Monument des Dévoués, un obélisque de hauteur totale hors sol 15 m.
Ce monument est surmonté d’un pyramidion recouvert d’une feuille couleur or. Il est réalisé en structure métallique en acier galvanisé avec un revêtement en pierre de granite noir de 3 cm d’épaisseur?et a une masse de 17 tonnes. Le tout repose sur un socle en béton armé lui servant de fondation.
La base de l’édifice renvoie à l’image des morts ancrés sous terre. Sa verticalité fait référence à leurs âmes s’élevant vers le ciel.
Le monument aux dévoués qui se retrouve dans les Jardins de Mathieu rend hommage à?tous les morts qui ont mené le combat pour l’intégrité et la prospérité de la nation, de même qu’à la totalité des femmes et hommes de l’ère des royaumes, de la période coloniale ayant lutté pour dire non à l’asservissement.
Ce sont toutes ces infrastructures et bien d’autres qui seront sous la responsabilité de la nouvelle structure.