La Nation Bénin...
Les
fidèles catholiques réunis au sein de l’association « Capital social
chrétien » et d’autres ont commémoré, mardi 4 février 2025, à l’Université
d’Abomey-Calavi, la Journée internationale de la fraternité humaine. Les
réflexions menées, à l’occasion, ont porté sur les implications spirituelles et
sociales de l’année jubilaire 2025, thématique principale retenue pour le compte
de la journée.
« Les
implications spirituelles et sociales de l’année jubilaire 2025 ». C’est
le thème principal autour duquel les fidèles catholiques ont célébré la Journée
internationale de la fraternité humaine, ce mardi à la Chaire Unesco des Droits
de la personne humaine et de la Démocratie, à l’Université d’Abomey-Calavi
(Uac). La journée vise à promouvoir, entre autres, la paix et la fraternité
humaine.
Après
les mots de bienvenue du professeur Samson Igor Guedegbé, titulaire de la
Chaire Unesco, et l’intervention de l’ambassadeur Théodore C. Loko, président
de « Capital social chrétien », expliquant la philosophie et les
objectifs, père Anicet Gnanvi, représentant Mgr Roger Houngbédji et père
Nathanael Soédé, ont rappelé que cette journée a été instituée par le Pape
François et Ahmed el-Tayeb, grand imam d’Al-Azhar.
Les
deux initiateurs de cette journée « ont compris que par la fraternité
humaine, le monde se porterait mieux, en particulier dans la vie politique et
des religions afin de promouvoir l’unité, la justice, facteurs de
réconciliation, de vérité et de conversion pour la vie des nations. En ce jour,
nous sommes appelés à réaffirmer notre engagement commun à promouvoir la paix,
l’unité et la solidarité entre les peuples, quelles que soient nos différences
culturelles, religieuses ou sociales », a fait savoir père Anicet Gnanvi.
Il pense également que le Bénin a bien fait de faire de la fraternité le centre
de la devise nationale, indiquant que la fraternité est l’essentiel du message
des religions.
Selon
le représentant de Mgr Roger Houngbédji, le thème de la journée invite à
rechercher les attitudes de vie intérieures et les comportements par lesquels
les chrétiens pourront bénéficier du salut en Jésus-Christ et accueillir les
grâces qui permettront ici et maintenant d’être des acteurs de la fraternité
dont le Bénin a besoin pour assurer et répondre aux pratiques de vie d’ordre
religieux, social, civique, économique, sociopolitique et culturel.
« Que
cette journée soit l’occasion de réfléchir sur notre rôle dans la promotion de
la paix et de la fraternité. Prenons l’engagement de tendre la main à ceux qui
sont dans le besoin, de défendre les droits et la dignité de chaque être humain
et de construire des ponts de dialogue et de compréhension entre nos
compatriotes, acteurs politiques, leaders de tous ordres. Ensemble, nous
pourrons transformer nos différences en richesses et nos diversités en forces.
Ensemble, nous pourrons créer un avenir où la fraternité humaine est la pierre
angulaire de nos sociétés. Que cette journée annonce la prochaine contribution
de l’Église à la construction nationale », a lancé père Anicet Gnanvi.
Après
la cérémonie de lancement, un panel de trois sachants a été mis en place, avec
pour modérateur Maxime da Cruz, recteur honoraire de l’Uac. Ainsi, le thème
principal a été éclaté en trois sous-thèmes qui ont été développés. Le premier
a porté sur : « l’année jubilaire dans la tradition : un appel à
la conversion et au renouveau » et a été développé par Révérend père Cyril Miyigbena. Le deuxième
développé par Révérend père Raymond Goudjo, s’est focalisé sur le passé, le
présent et le futur du jubilé comme instrument de justice sociale. Le dernier a
porté sur « l’année jubilaire et les considérations économiques ».
Ces moments d’écoute et de partage ont éclairé les participants sur différents aspects du sujet principal, à savoir l’année jubilaire. La célébration du jour a pris fin par une vente des publications de « Capital social chrétien », visant à aider le fidèle chrétien à approfondir des pans du sujet évoqué et bien d’autres encore.