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Journée internationale de la fraternité humaine 2025: Les implications spirituelles et sociales de l’année jubilaire décortiquées

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Les participants à la Journée internationale de la fraternité humaine 2025 organisée par « Capital social chrétien» Les participants à la Journée internationale de la fraternité humaine 2025 organisée par « Capital social chrétien»

Les fidèles catholiques réunis au sein de l’association « Capital social chrétien » et d’autres ont commémoré, mardi 4 février 2025, à l’Université d’Abomey-Calavi, la Journée internationale de la fraternité humaine. Les réflexions menées, à l’occasion, ont porté sur les implications spirituelles et sociales de l’année jubilaire 2025, thématique principale retenue pour le compte de la journée.

Par   Ariel GBAGUIDI, le 05 févr. 2025 à 07h32 Durée 2 min.
#année jubilaire 2025 #Journée internationale de la fraternité humaine 2025

« Les implications spirituelles et sociales de l’année jubilaire 2025 ». C’est le thème principal autour duquel les fidèles catholiques ont célébré la Journée internationale de la fraternité humaine, ce mardi à la Chaire Unesco des Droits de la personne humaine et de la Démocratie, à l’Université d’Abomey-Calavi (Uac). La journée vise à promouvoir, entre autres, la paix et la fraternité humaine.

Après les mots de bienvenue du professeur Samson Igor Guedegbé, titulaire de la Chaire Unesco, et l’intervention de l’ambassadeur Théodore C. Loko, président de « Capital social chrétien », expliquant la philosophie et les objectifs, père Anicet Gnanvi, représentant Mgr Roger Houngbédji et père Nathanael Soédé, ont rappelé que cette journée a été instituée par le Pape François et Ahmed el-Tayeb, grand imam d’Al-Azhar.

Les deux initiateurs de cette journée « ont compris que par la fraternité humaine, le monde se porterait mieux, en particulier dans la vie politique et des religions afin de promouvoir l’unité, la justice, facteurs de réconciliation, de vérité et de conversion pour la vie des nations. En ce jour, nous sommes appelés à réaffirmer notre engagement commun à promouvoir la paix, l’unité et la solidarité entre les peuples, quelles que soient nos différences culturelles, religieuses ou sociales », a fait savoir père Anicet Gnanvi. Il pense également que le Bénin a bien fait de faire de la fraternité le centre de la devise nationale, indiquant que la fraternité est l’essentiel du message des religions.

Selon le représentant de Mgr Roger Houngbédji, le thème de la journée invite à rechercher les attitudes de vie intérieures et les comportements par lesquels les chrétiens pourront bénéficier du salut en Jésus-Christ et accueillir les grâces qui permettront ici et maintenant d’être des acteurs de la fraternité dont le Bénin a besoin pour assurer et répondre aux pratiques de vie d’ordre religieux, social, civique, économique, sociopolitique et culturel.

« Que cette journée soit l’occasion de réfléchir sur notre rôle dans la promotion de la paix et de la fraternité. Prenons l’engagement de tendre la main à ceux qui sont dans le besoin, de défendre les droits et la dignité de chaque être humain et de construire des ponts de dialogue et de compréhension entre nos compatriotes, acteurs politiques, leaders de tous ordres. Ensemble, nous pourrons transformer nos différences en richesses et nos diversités en forces. Ensemble, nous pourrons créer un avenir où la fraternité humaine est la pierre angulaire de nos sociétés. Que cette journée annonce la prochaine contribution de l’Église à la construction nationale », a lancé père Anicet Gnanvi.

Après la cérémonie de lancement, un panel de trois sachants a été mis en place, avec pour modérateur Maxime da Cruz, recteur honoraire de l’Uac. Ainsi, le thème principal a été éclaté en trois sous-thèmes qui ont été développés. Le premier a porté sur : « l’année jubilaire dans la tradition : un appel à la conversion et au renouveau » et a été développé par  Révérend père Cyril Miyigbena. Le deuxième développé par Révérend père Raymond Goudjo, s’est focalisé sur le passé, le présent et le futur du jubilé comme instrument de justice sociale. Le dernier a porté sur « l’année jubilaire et les considérations économiques ».

Ces moments d’écoute et de partage ont éclairé les participants sur différents aspects du sujet principal, à savoir l’année jubilaire. La célébration du jour a pris fin par une vente des publications de « Capital social chrétien », visant à aider le fidèle chrétien à approfondir des pans du sujet évoqué et bien d’autres encore.