Législatives 2023: Les ambitions du parti Moele-Bénin
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LANATION, le 28 déc. 2022
à
11h57
Depuis le stade municipal de Dassa-Zoumè, vendredi 23 décembre dernier, Jacques Ayadji, président du parti Moele-Bénin, a donné le top de la campagne électorale de son parti, pour les législatives du 8 janvier 2023. Occasion pour lever un coin de voile sur les grandes ambitions que nourrit son parti politique.Quelques heures seulement après le lancement officiel de la campagne par la Commission électorale nationale autonome (Cena), les 218 candidats du Moele-Bénin aux législatives prochaines, les militants et sympathisants du parti, des 9e, 10e, 23e et 24e circonscriptions électorales et d’autres, ont fait le déplacement du stade municipal de Dassa-Zoumè, pour répondre à l’appel du bureau exécutif national. L’objectif de ce rendez-vous du parti Moele-Bénin est le lancement des activités de propagande dans la perspective de convaincre les électeurs en sa faveur. Plantant le décor, Jacques Ayadji a rappelé le long cheminement qui est celui de son parti politique et l’engagement qui en résulte et qui sert de motivation à toute son équipe.
« La mandature qui s’ouvrira en 2023 sera décisive pour le devenir et le destin de notre pays, qui marquera une transition forte pour ennoblir la pratique politique au Bénin, lui rendre toutes ses lettres de noblesse et la porter vers les hauteurs qui correspondent aux légitimes aspirations de nos concitoyens », déclare-t-il. Et pour y parvenir, le leader de la vague bleue indique que Moele-Bénin « ambitionne en toute humilité, d’être à l’avant-garde d’une telle dynamique irréversible et indispensable ; et elle entend tout mettre en œuvre, pour mériter la confiance des Béninoises et des Béninois. » Il poursuit en affirmant que les enjeux sont de taille pour le parti, qui s’est toujours illustré comme une force politique sérieuse de changement et de rupture.
Ambitions
Au cours de la cérémonie, le président Jacques Ayadji est également revenu sur les ambitions de son parti politique dans le cadre des prochaines législatives. Il met notamment l’accent sur « la création d’une nouvelle République à travers une nouvelle Constitution qui entrera en vigueur à la date d’entrée en fonction du président de la République qui sera élu à la fin du quinquennat en cours.» L’autre point essentiel qu’il a évoqué est « le vote de lois organiques de programmation pour penser le développement dans les secteurs sécuritaire, sanitaire, éducatif, agricole et de transports (Sseat) ». Cela, dit-il, passe par des assises nationales, car cette approche novatrice de notre développement doit être l’émanation du peuple dans toutes ses composantes afin que son adhésion soit garantie pour une application fluide?
Par Désiré G. TCHOKPONHOUE (Stag.)