Maintenance du Gazoduc de l’Afrique de l’Ouest: Les travaux achevés, l’électricité de nouveau disponible pour tous

Lundi sans repos pour madame Chafari Kanya Hanawa, directrice générale de l’Autorité du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (Agao) et le staff qui l’accompagne au Bénin. Elle a démarré la journée par une rencontre avec les médias pour expliquer l’action de son Autorité, mais également son engagement aux côtés des gouvernements des pays qu’elle couvre. A l’occasion, elle lève un coin de voile sur l’Autorité du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (Agao) et sa mission au service du Bénin, du Ghana du Nigéria et du Togo. C’est une institution internationale créée par le Traité du Gao pour représenter les quatre Etats parties, faciliter et réguler le gazoduc, rappelle-t-elle. Chafari Kanya Hanawa explique aussi qu’elle est en déplacement pour faire connaitre son institution, son utilité et l’accompagnement qu’elle apporte aux Etats. Alain Sedjro Houha, directeur technique de l’Agao, Peter Danlodi, directeur administratif et des affaires juridiques, Yao Iroko, directeur de l’environnement au sein de l’Autorité, Hamis Ussif Mohammad, directeur de la surveillance et du développement du marché de l’Agoa l’accompagnent dans cet exercice qui a permis de lever le voile sur les fonctions de représentation de l’Autorité, les engagements avec les Etats parties, et de faire connaître l’Autorité. Les intervenants ont aussi à l’occasion mis en relief le potentiel de chaque pays, l’importance du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest pour le développement sous régional…

Après cette rencontre avec les médias, il y a eu une visite de terrain qui a permis à Chafari Kanya Hanawa et sa suite de s’assurer que les travaux de maintenance engagés au niveau du gazoduc ont été exécutés dans le respect des normes. « L’Autorité du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest, a été instituée pour réguler les activités de la société en charge de l’exploitation, représenter les États sur les questions relatives au gazoduc de l’Afrique de l’Ouest et faciliter la réalisation et l’extension de ce projet, afin de garantir aux États parties, le gaz naturel afin de pouvoir leur permettre de produire de l’électricité à partir de ce gaz naturel qui est une ressource abondante dans notre région », ont-ils précisé.

Assurance et apaisement

Première étape, les installations internes du West african gas pipeline company Limited (Wapco). Ici, les explications des responsables en charge de la maintenance ont édifié les hôtes. Une technologie de pointe est utilisée pour l’opération. Plusieurs raclages ont été effectués, y compris le raclage intelligent. Ce qui permet d’affirmer avec assurance que l’état du pipeline est des plus enviables et qu’il est remis au mieux de sa capacité pour servir les populations. Les conditions de déroulement de l’opération ne laissent place à aucun doute, concluent les experts de l’Agao. De Bazounkpa, cap sera mis sur Hio-place. L’objectif n’a pas varié. Il est question de s’assurer que là aussi, tout ce qui doit être fait l’a été et que l’infrastructure a retrouvé sa pleine capacité. Dernière étape, le site de Maria-Gléta pour le même exercice. « Depuis le 7 février passé, il y a eu des perturbations dans la fourniture de gaz. Ces perturbations sont dues au fait que le gazoduc devrait être mis à l’arrêt afin de conduire des opérations de maintenance. Ces opérations ont duré un mois et sont terminées depuis quelques jours. Le gaz circule à nouveau vers les centrales de Maria-Gléta pour la production de l’électricité », a rassuré la directrice au terme de la visite. « En qualité de régulateur, nous sommes venus constater l’effectivité et la fin des travaux, pour rassurer la population que c’était une maintenance planifiée afin de garantir l’intégrité du réseau et donc la continuité du service », indique-t-elle. « Les activités ont repris, le système est opérationnel… », se félicite-t-elle. L’équipe va saisir cette occasion pour s’adresser aux autorités du secteur, « demander leur soutien pour la continuité des actions afin d’améliorer la production énergétique au Bénin et dans les autres pays ».